dimanche 18 novembre 2007

Qui a dit : "fontaine, je ne boirais pas de ton eau ?" - Pas moi !

Depuis mon retour de Hollande, j'avais décidé de cesser toutes relations avec mon rocker-boudeur. A part un petit accro à mes belles résolutions (une soirée canaille pendant laquelle j'ai craqué), je tenais à garder des rapports strictements amicaux. Pendant les premières semaines, j'ai reçu jusqu'à trois appels par soir, presque chaque jour. Je ne cédais pas à ces roucoulades. Jusqu'à il y a deux semaines. Que celle qui n'a jamais cédé me jette la première pierre !
Il faut dire que le "faut que je te vois, je veux qu'on parle de toi et moi" ça a un effet boeuf ! Mais encore moins que ce qui a suivi : face à face, me voilà chez lui.
Il m'offre à boire, papotte, puis je lui donne un petit signe d'impatience. Il comprend le message cinq sur cinq. Toussotement, il gigote et puis il prend une bonne bouffée d'air (vicié par la fumée). "Je voulais te parler, parce que depuis plusieurs semaines j'ai réfléchi, et je voudrais que toi et moi, on construise un vrai truc ensemble."
Stupeur, effarement, consternation !
Mes yeux sont ronds comme des soucoupes, je m'attendais à du bon, je l'avoue, mais là, ça dépasse tout ce que je pouvais imaginer. Je ne m'en cache pas et je lui dit même à quel point la situation est jouissive pour moi !
J'ai donc replongé, la tête la première et avec envie !
Depuis, je me sens fondre de nouveau pour lui et même si on est loin de former un couple parfait, je sens qu'il travaille à créer une vraie intimité.

1 commentaire:

Nina a dit…

Thank God she's alive ! :-)