mercredi 28 novembre 2007

C'est comme ça

mardi 27 novembre 2007

Que se passe-t-il avec les étoiles ?

Mes poupées, que se passe-t-il avec les étoiles ? Voià, je viens de lire une lettre de Nina (une vraie, sur du papier, écrite dans un souffle rapide) qui résonne drôlement dans ma tête. Vous en savez quelque chose à cause de son dernier post, donc je ne trahis rien. Reste à vous raconter ma dernière dérive.
Je pense avoir touché le fond de la médiocrité sexuelle et j'ai vraiment pris en plein gueule ma propre arrogance sentimentale. Vendredi soir, j'appelle mon rocker. Il est encore au travail et il fait plutôt court au niveau conversation. "J'te rappelle". Ok. Moi, impatiente et trop sûre de moi, je rempli mon sac de survie (brosse à dent, nuisette et sous-vêtement) et je file chez lui.
Tramway, métro, me voilà enfin à quelques minutes de son appart. Et lui qui ne répond pas. Je m'achète une bière et je me dirige vers le square où il va souvent jouer, l'été. Je me pose sur un banc, je bouquine un journal culturel gratuit trouvé chez l'épicier. Le temps passe, je commence à avoir froid, je me décide à en avoir le coeur net. Je me retrouve très vite devant son immeuble, je scrute ses fenêtres. Je ne vois pas de lumière, juste comme le reflet de la télé sur les vitres. Mais, je ne suis pas sûre du tout, l'étage est trop élévé.
Toujours le répondeur. Toujours le froid. Il est trop tard pour les derniers métro, je devrais rentrer à pied. Plus d'une dizaine de kilomètres à faire ! Je commence à sentir la rage engourdir mes membres, je suis prête à me venger sur son scooter pourri qui trône en face de moi depuis tout à l'heure. Il me nargue. Je dois partir, mais je me sens incapable de bouger, j'ai besoin que quelqu'un m'aide. Et il est tout à fait impensable d'appeler Guillaume (il est en week end à 200 km d'ici) et je me sens tellement minable que j'ai honte d'appeler qui que se soit d'autre.
Dans la rue, en face de moi, un bar associatif. A plusieurs reprises, j'ai vu sortir et entrer des étudiants plutôt bon genre. J'ai hésité à y entrer, et puis finalement, deux hommes sortent et s'avancent vers moi. Ils engagent la conversation. Je refuse de faire leurs portraits. Je veux effacer tout ça de ma mémoire. Tout ce que je vous raconterai, c'est comment mon esprit stupide et gourd m'a conduit à agir.
Je suis juste contente que quelqu'un vienne me parler. Ils me proposent de les suivre dans le bar où ils ont l'habitude d'aller, un bar Jazz convivial. L'idée de me poser au chaud, d'entendre de la musique et de pouvoir parler : tout ce dont j'ai besoin.
La soirée aurait pu être juste chaleureuse et finalement, j'aurais pu passer du bon temps avec des inconnus plutôt ouverts d'esprit et brillants.
Mais, j'ai bu. Et je n'ai pas cessé de penser à mon amour qui refusait de répondre à mes coups de fil. J'ai imaginé ce qu'il était en train de faire, et j'ai eu envie de me venger, de lui faire regretter son comportement. J'ai voulu être cruelle avec lui. Tout ce que j'ai obtenu, c'est le dégout de moi-même. Je suis partie avec l'un d'eux, il m'a emmené chez lui, il m'a parlé de choses qui m'intéressent en temps normal (photo, peinture, musique - il pratique tout cela). Mais là, j'en avais rien à foutre. Tout ce que je voulais, c'était me faire sauter. Lui faire payer son absence.
Alors, j'ai encore bu, et très facilement, cet homme qui me prenait en photo (putain des belles photos que je ne verrai jamais) et qui n'a pas cessé de me complimenter, facilement je me suis glissée dans son lit.
Dégoutée, répugnée, prise de haut-le-coeur, je me suis enfuie au petit matin, devant un homme stupéfait par mon comportement. Je pense qu'il ne s'attendait pas à ça. Moi non plus. Je me suis punie moi-même, j'ai été blessée, déçue par ma faiblesse, par ma bétise.
Après cette nuit, j'ai envoyé un message à mon rocker, je lui ai dit que j'avais attendu son appel pendant une bonne partie de la nuit et que j'espérais vraiment le voir. Bref, je voulais qu'il sache que j'allais mal et que je souffrais de ne pas le voir, que je l'aimais mais sans lui parler de l'état de détresse où je me trouvais.
Il a répondu à mes attentes, j'ai eu un message un peu plus tard sur mon répondeur, ponctué d'un "je t'embrasse très fort" et d'un bruit de baiser claquant à mes oreilles. Juste de l'imaginer, en train d'embrasser son téléphone de cette façon, j'ai fondu.
Je ne savais pas tellement jusque là ce que je pensais vraiment de lui et de nous. Là j'en suis sûre. Je suis juste amoureuse folle de lui.
Alors, que se passe-t-il avec les étoiles ?
Comment est-ce que j'ai pu en arriver-là ? Moi, tout comme Nina, depuis un an, j'ai essayé d'endosser un nouveau rôle pour supporter plus facilement ma solitude et la façon brutale dont j'ai détruit ma précédente relation. Et puis, jouer sur le Girl power, la Sexy attitude : moi, Griet, 27 ans, femme et indépendante, fière et sexuellement libre. Mais quel tableau pour finir ! Parce qu'avec tout ça, on oublie totalement d'être soi-même, d'être tendre, d'être vulnérable, de jouir. Tout ce que l'on fait est construit, réfléchi, fictif et superficiel. Sans fond, sans passion. Je suis peut être un peu sévère aujourd'hui, mais mon aventure de ce week end m'a vraiment ouvert les yeux. Et même si je vais continuer à prendre mon temps avec mon rocker (car je ne veux pas l'effrayer), je n'ai plus peur maintenant d'être moi-même c'est à dire une jeune femme sensible, un brin cynique mais aussi amoureuse et spontanée.

dimanche 18 novembre 2007

Qui a dit : "fontaine, je ne boirais pas de ton eau ?" - Pas moi !

Depuis mon retour de Hollande, j'avais décidé de cesser toutes relations avec mon rocker-boudeur. A part un petit accro à mes belles résolutions (une soirée canaille pendant laquelle j'ai craqué), je tenais à garder des rapports strictements amicaux. Pendant les premières semaines, j'ai reçu jusqu'à trois appels par soir, presque chaque jour. Je ne cédais pas à ces roucoulades. Jusqu'à il y a deux semaines. Que celle qui n'a jamais cédé me jette la première pierre !
Il faut dire que le "faut que je te vois, je veux qu'on parle de toi et moi" ça a un effet boeuf ! Mais encore moins que ce qui a suivi : face à face, me voilà chez lui.
Il m'offre à boire, papotte, puis je lui donne un petit signe d'impatience. Il comprend le message cinq sur cinq. Toussotement, il gigote et puis il prend une bonne bouffée d'air (vicié par la fumée). "Je voulais te parler, parce que depuis plusieurs semaines j'ai réfléchi, et je voudrais que toi et moi, on construise un vrai truc ensemble."
Stupeur, effarement, consternation !
Mes yeux sont ronds comme des soucoupes, je m'attendais à du bon, je l'avoue, mais là, ça dépasse tout ce que je pouvais imaginer. Je ne m'en cache pas et je lui dit même à quel point la situation est jouissive pour moi !
J'ai donc replongé, la tête la première et avec envie !
Depuis, je me sens fondre de nouveau pour lui et même si on est loin de former un couple parfait, je sens qu'il travaille à créer une vraie intimité.

mardi 2 octobre 2007

Closer

Après plusieurs mois à rougir et à baisser la tête à chacune de ses remarques, j'ai enfin le culot d'assumer la drague que me fais mon collègue plus vieux de 15 ans, mais terriblement sexy et... marié !
Je ne sais pas exactement pourquoi j'ai fini par oser accepter sa parade nuptiale, mais me voilà en train de roucouler à mon tour, pour lui prouver qu'il ne m'effraie pas. Depuis une semaine, le ton a monté d'un cran et nous en sommes arrivés à des répliques explicites, pas seulement à des remarques voilées ou à des regards en coin.
Pour être clair, c'est imminent. La prochaine étape sera le sexe ou ne sera pas.
Mais en même temps, je pense qu'il est trop tard pour reculer. Je suis allée trop loin, et j'attend avec une tension tellement intense ce moment...
Le plus drôle, c'est qu'au même moment où je vous écrit tout ça, mon rocker en herbe me roucoule dans l'oreille (au téléphone, évidement) pour savoir si je ne voudrais pas aller le voir. Cette phrase-là et ce ton-là je les connais : ça veut dire "tu veux faire l'amour avec moi ?"

mardi 25 septembre 2007

Décision / Action

J'ai pas fait dans la dentelle.
Je suis revenue de Hollande, décidée à ne pas me laisser déprimer par une histoire merdique que je ne maîtrisais plus. J'ai tranché dans le vif. Une nuit passée ensemble, malsaine, trop seule et pourtant avec lui. L'impression d'être une roue de secours, d'être là juste parce qu'il ne veut pas être seul. Je pense que ça aurait pu durer encore quelques semaines sur ce mode. Mais j'étais décidée à ne pas me laisser bouffer. Parce qu'en bonne madone des déshérités du coeur, je ne voulais pas agir maintenant, alors que lui est en position de faiblesse (grosse déprime + licenciement). Mais bordel, et moi ?
Résultat des courses : je me sens capable de le revoir dans le cadre strict de relations amicales, le sexe étant TOTALEMENT exclu. Mais la grande question, c'est : acceptera-t-il des relations amicales ? On verra bien.
En attendant, la chasse est ouverte...

La Rose Sauvage

Spontanée Prête à tout Loveuse Aspirante (SPLA) Belle, mais pleine d'épines... Vous êtes La Rose Sauvage.

Encline au cynisme, au sarcasme et à la critique, vous attirez un certain type de partenaire. Dans l'espoir de vous séduire, il vous fait des avances, des sourires en coin, passe du temps avec vous, et finit par vous déclarer sa flamme... Et c'est à ce moment-là que vous lui égratignez le coeur. Pourquoi? Parce que vous êtes ce rare type de femme indépendante, qui se suffit à elle-même, et qui, certes, aimerait trouver l'amour... mais pas avec une mauviette.

Vous ne vous prenez pas trop au sérieux, et c'est vraiment agréable. Vous n’êtes pas coincée, et vous ne vous racontez pas d'histoires. Dans une relation amoureuse, le sexe n’est pas votre priorité; vous préférez de vrais sentiments. Pour votre âge, vous avez eu peu de relations sexuelles, cependant, et c'est là le coeur de vos problèmes: vous êtes très sélective.

Mais le problème ne vient pas tant de vous que des hommes que vous rencontrez, n'est-ce pas? Vous avez de hautes exigences, difficiles à combler. Certes, vous êtes sur la branche, prête à être cueillie, mais pas par n'importe qui.

Evitez toujours: Le Bachelor (PGPE)

Envisagez: L'Arsène Lupin (SPLE)


Ce n'est pas de moi, c'est un extrait d'un test de personnalité que vous trouverez ici.

jeudi 13 septembre 2007

Plaque-je ou pas ?

Bon, j'pourrais jubiler et dire : je le savais, je l'avais dit, j'ai encore raison.
Ben en vrai, ça me fait chier, ça m'emmerde.
Moi je voulais avoir tort pour une fois. J'voulais être surprise par moi-même, par mes sentiments et par lui, aussi. J'voulais construire ma petite histoire bancale, avec ce mec plus jeune que moi, qui en a vu des vertes et des pas mûres et qui, surtout, est tout aussi plein de défauts que moi.
Ben, en lieu et place d'une petite histoire sans prise de tête, me voilà à me pendre au téléphone dans l'attente d'un hypothétique coup de fil. Parce qu'après le coup d'accélérateur de ces dernières semaines, le pourri a mis un coup de frein. 3 jours sans nouvelles. Et surtout, 3 jours sans répondre à mes appels. Le pourri.
Ce qui me déçoit le plus, c'est mon comportement. J'suis une vraie carpette, amoureuse éperdue, qui attend avec des yeux de merlan frit que son prétendant lui donne le signe de respirer.
Tire toi de mon soleil, bordel ! Laisse moi vivre, fout moi la paix !
Faut que j'me reprenne, je suis à la veille de partir une semaine au Pays-Bas, faut pas déconner, faut que je m'amuse, que j'en profite et que je L'OUBLIE (pour quelques jours au moins...) !

mercredi 5 septembre 2007

Jalouse

4 mois,
4 mois et depuis peu une nuit sur deux passée ensemble. Voilà une fréquence inhabituelle pour un plan cul. Et puis, le pacte de l'exclusivité a été signé, c'est officiel. Son prénom est apparu pour la première fois dans la conversation du dimanche, au grand soulagement de ma cousine cadette, étouffée par l'envie de lacher le morceau : un trop gros secret pour sa langue de pipelette !
Bref, "on" est ensemble. Weird. J'ai l'impression que tout ça va très vite malgré les 4 mois "d'approche". Je ne peux pas m'empêcher de m'assurer que je n'envahis pas son espace vital, que je ne dévore pas son temps libre.
Mais en même temps, quand il m'a raconté cette histoire, mon petit coeur a fondu. J'étais jalouse. Notre rencontre, notre histoire n'aura jamais cet effet là ! Nous, on a pris notre temps, on a appris à se connaître. Pas de romantisme fiévreux, pas d'image choc, pas de plan cinématographique. Merde, faut être conne pour être jalouse d'une histoire qui a bien mal fini !

On ne sera jamais "ça"

Fin de journée, une rue bondée du centre ville. Ca file, à droite, à gauche, chacun le nez dans son col, au pas de course. Elle, elle porte un carton à dessin bien trop grand pour elle. Elle avance, sens sud nord. Lui, fatigué, il descend en sens inverse, juste un peu plus attentif aux autres que la moyenne.
Elle le voit. Non, elle le regarde. Il ne cherche pas à fuir le contact visuel, au contraire il soutient son regard. Arrivée à sa hauteur, elle l'agrippe par l'épaule, le pousse dans l'angle d'une porte cochère, ouvre son carton à dessin et dis : "regarde !"
Lui, lui partout, sur chaque case de la BD qu'elle lui présente. Il croit pas au destin, ni à tout ces trucs télépathiques niaiseux. Mais il aime la coincidence, ça lui déplait pas sa façon à elle de l'harponner, avec ses dessins. Alors, oui comme elle lui plait, il accepte de boire un verre, et quelques heures après, le voilà à genoux devant elle : "je t'aime". Jamais il ne l'avait dit avant, jamais il ne l'a dit depuis...

dimanche 12 août 2007

Ethnographie en mon propre pays

Voilà, ce matin j'ai fait une chose qui paraît commune à pas mal de gens sur cette planète. Assister à une messe. Quelque soit la religion, je pense que bons nombres d'habitants de cette planète pratiquent une religion ou, ont pratiqué à un moment donné une religion.
Moi, non.
Je ne suis pas baptisée, ma mère non plus, mes grands-parents maternels étaient des hérétiques divorcés et remariés, l'un protestant, l'autre catholique romain.
Il était donc évident que la religion n'avait pas de place dans la famille.
J'ai bien sûr déjà assisté à des messes lors de mariages ou de baptêmes mais le cadre est très différent : d'abord, on est souvent ému par le moment, et puis on est tous dans la même "galère" ! Personne ne va à un mariage pour le plaisir de participer à une cérémonie religieuse.
Là, ce à quoi j'ai assisté ce matin, c'est une messe telle qu'elle est dite tous les dimanches dans des centaines d'églises catholiques romaines en France. Et bien malgré ce qu'on me rabache à longueur de temps, je ne me sens pas catholique pour un sous !
Je fanfaronne souvent à propos de mon manque d'éducation religieuse. C'est pour moi une vraie fierté de ne pas être baptisée, d'être vierge de toute éducation religieuse, de tout bourrage de mou. Je suis athée (profondément), communiste au sens propre (refus de la propriété privée, et autres joyeusetés), et ma connaissance de la religion catholique romaine vient de l'enseignement que j'ai reçu en histoire de l'art.
Quand j'entre dans une église (plusieurs fois par an), c'est pour étudier l'architecture, une peinture religieuse ou un élément de la statuaire. Je décortique le décorum d'un oeil froid et si je m'extasie, c'est devant la beauté des couleurs ou la pureté de la ligne. Jamais devant le message.

Alors là, ce que j'ai vu ce matin, le spectacle auquel j'ai assisté m'a laissé bouche bée.
Primo, je ne m'attendais pas à voir autant de monde. Des personnes venues dans le but unique de communier. Des personnes qui connaissent la lithurgie par coeur, qui chantent les psaumes sur le bout des doigts.
Deuxio, je ne m'attendais pas à une mise en scène aussi orchestrée où l'on tente de nous impressionner avec une pastille sensée représenter le corps même du seigneur.
Tercio, jamais je n'ai ressenti à travers la peinture le dénigrement de l'homme tel que je l'ai ressenti aujourd'hui. Le contenu du message peut grosso modo se traduire ainsi : vous, pauvres hommes faibles d'esprit et impurs, quoi que vous ayez fait, vous n'êtes pas à la hauteur des bontés de votre seigneur et vous devez vous repentir. Jamais je n'avais ressenti le dénigrement de l'homme, la flagellation spirituelle qui est rabachée tout au long du sermon, notre abandon face à notre spiritualité, ce n'est pas bien mes frères. La culpabilité, l'infériorité, le dénigrement. Tout ce que je croyais être un cliché !
Et que l'on ne me parle pas de mon esprit judeo-chrétien petit-bourgeois ! Je veux bien parler de morale judeo-chrétienne, cette morale qui nous fait distinguer ce qui est BIEN et ce qui est MAL. Oui, je ne pense pas avoir été hermétiquement protegée de cet enseignement catholique là. Mais c'est le seul héritage que je peux accepter. Pour le reste, je me sens à des années lumières de tout cela. Et même si le sermon est expliqué sous la forme de parabole qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre, la teneur du message n'en reste pas moins la même. Est-il nécessaire de mettre l'homme plus bas que terre pour lui faire aimer son prochain ?

Marge d'erreur : minime !




Your Love Life is Like Casablanca



"Kiss me. Kiss me as if it were the last time."



For you, love is never finished. If you've loved someone once, you'll always love them.

You're an old fashioned romantic... even if your relationships don't end up as romantic as you'd like.



Your love style: Traditional and understated



Your Hollywood Ending Will Be: Complicated and ambiguous



Putain, ce qu'on est prêt de la vérité là !
Je suis furieusement addict aux histoires du vieil amour qui resurgit ! On sait les galères que ça a pu provoquer chez moi durant l'année qui vient de s'écouler !
Mais, on ne se refait pas, y'a que ça qui me fasse vibrer !

mercredi 8 août 2007

Le tricheur - suite

Si vous avez lu ça, vous allez comprendre la suite.
Après une soirée hot-issime avec mon rocker, on avait pris rendez-vous quelques jours plus tard. Je me prépare à cette soirée, et je l'appelle tardivement, à l'heure où il doit sortir du boulot. Pas de réponse. Je suis déjà en centre ville, donc je ne m'inquiète pas, il a peut être un peu de retard. Plusieurs appels plus tard (je suis patiente et foncièrement optimiste), je me décide à aller en bas de chez lui. Là, ses fenêtres sont ouvertes, la lumière est allumée, musique rock en fond, et son rire par-dessus. Plus un autre éclat de rire. Une fille. Et un autre, une autre fille.
A ce moment-là, les choses tournent très vite dans ma tête. Je suis seule, 3 heure du mat' en plein centre ville, et je n'en crois pas mes yeux. Je m'assois à quelques mètres. Je l'appelle de nouveau. Il ne répond pas. Alors je laisse un message, très court. Juste, je suis en ville, tu es là ?
Après ça, j'essaie de ne pas m'effondrer sur le trottoir. J'appelle Maertge. Ne reponds pas. Nina / Tanneke, sur répondeur. Reste mon chevalier servant, Guillaume, qui répond immédiatement. Jamais couché !
Quelques dizaines de minutes plus tard, me voilà donc dans ses bras, lui qui ne me pose aucune question. Il n'a pas besoin de savoir les détails, il sait seulement que j'avais besoin de quelqu'un. Alors il est là.
Il m'emmène en club gay. On rentre au petit matin chez lui, il me couche dans son lit, enlace mes épaules, mes jambes et on s'endort comme ça.

J'ai fait de beaux efforts pour ignorer ses caresses, j'ai pensé "il a trop bu". Et surtout, mes relations sont déjà assez compliquées, stop !
Mais quel bonheur, il m'a choyée, m'a apaisée !

Le lendemain, j'avais un message de mon rocker : "désolé pour hier soir, j'étais trop fatigué, je me suis couché tôt."
Hum !
Le jeune homme a rappelé plusieurs fois, j'ai répondu, mais j'ai pas souhaité le revoir tout de suite.

mardi 31 juillet 2007

A louer T1 30m² à rafraîchir

Le jour approche où je tiendrai enfin dans les mains les clefs de MON appartement. J'aurai alors MON nom inscrit sur la porte, sur une jolie plaque en laiton gravé, à côté de la sonnette. Je connaîtrai enfin la joie de recevoir une quittance de loyer à MON nom, je pourrai me balader à poil à toute heure du jour et de la nuit, écouter mes émissions politiques préférées à l'heure du petit déj sans les commentaires excédés de ma douce génitrice; je pourrai collectionner mes vieux magazines sur la table du salon, manger sur le lit, fumer dans mon bain, faire l'amour dans la cuisine... Bref, tout ce dont on peut rêver quand on a encore une vie d'adolescente à l'âge avancé qu'est le mien !
Je ne pense pas qu'aucun autre adulte normalement constitué puisse imaginer le bonheur d'avoir 30m² à soi, des factures, même des ennuis de voisinage !

samedi 28 juillet 2007

De l'importance de le dire... ou pas

Quand il m'a dit "parle-moi", j'ai perdu le sens commun. J'ai pensé "il veut être guidé". Ou juste parce que ça l'excite. Et puis, c'était nouveau, jusqu'à aujourd'hui, on baisait comme des morts de faim, on était affamé, on se dévorait l'un l'autre. Mais on ne parlait pas.
J'ai timidement commencé par des encouragements puis des mots salaces.
Et puis, allez savoir ce qui m'est passé par la tête, je me suis entendue dire les trois mots sacro-saint que je m'étais promis d'éviter... C'était juste irréel. Je l'ai dit, je m'entendais le dire, mais je ne sentais pas les mots dans ma bouche.
Sa réaction a été au moins aussi improbable que les mots que je venais de prononcer : il a joui.

mardi 24 juillet 2007

Infatuation junkie

Je le savais.
Je ne savais pas quand ça allait commencer.
Mais voilà, c'est fait.
Et la douleur est à la mesure du plaisir.


Première réelle déception.
J'en fais trop mais j'ai jamais su réagir avec modération.


Son ton, son explication ne m'ont pas convaincu. Peut être qu'il a réellement un rendez vous urgent avec son père. Peut être que celui-ci a réellement un problème dont il doit parler avec lui. Dans ce cas-là, j'ai vraiment l'air con avec mes suspicions.
Mais j'ai du mal à ne pas y voir un premier signe de détachement, d'agacement, de lassitude. Une mauvaise excuse qu'il me sert pour annuler notre soirée. Et il ne prend même pas la peine d'imaginer un scénario crédible. Voilà ce que je pensais il y a dix minutes.
Et maintenant, ma tête de linotte se remet à fonctionner en mode "optimiste" et j'arrive à analyser son discours d'une façon tout à fait opposée.
Oui, il a un souci.
Oui, il m'a dit en raccrochant "je t'appelle pour qu'on se voit dans la semaine !"
Oui, il m'a appelé, c'est déjà ça, il aurait pu me poser un lapin tout simplement.


Putain, avec quelle facilité je suis retombée dans le panneau ! J'avais mis des boucliers partout, dans ma tête, sur mon coeur. Je bloquais le moindre début de sentiment. Et dès que j'ai ouvert les vannes, dès que j'ai accepté l'idée d'avoir quelqu'un dans ma vie, les emmerdes ont commencé.
Je peux déjà le dire : à partir de maintenant, la chute a commencé.

dimanche 22 juillet 2007

My "no sex" buddy

Avec douceur, sans se parler, après deux semaines de silence, nous venons d'amorcer un nouveau virage. Deux jours et deux nuits passés ensemble. On a pris la route et la soirée a très vite tourné au vinaigre. Pluie, froid, arrivés en retard, on a vu en tout et pour tout trois minutes de concert ! Déçus, on a ri ensemble de notre dévaine. Finalement, les ratés font souvent les meilleurs souvenirs...
On a repris la route et on a parlé : il s'est raconté, un peu. On commence aussi à s'apprivoiser et je n'ai plus de crainte de montrer un geste de tendresse envers lui. Ni d'en recevoir. Je pense que j'ai tout simplement commencé à m'abandonner, à lâcher prise.
Pour la première fois, nous avons pris notre temps, nous avons juste passé un long moment étendus côte à côte, à rire, à discuter. Et pour la première fois, nous avons passé une nuit ensemble sans baiser, juste endormis dans les bras l'un de l'autre.
Maintenant, je crois que je peux le dire : j'ai de nouveau un homme dans ma vie et non plus un sex buddy.
La douleur peut commencer.

jeudi 19 juillet 2007

Peau Neuve mais Irritée...

Alors voilà, je l'avais dit, je n'avais plus rien à dire depuis quelques semaines, parce que tout allait bien dans ma vie. Boulot, Ok. Amis, Ok. Amour, Ok.
Ouais, ben j'aurais du me douter que ça n'allait pas durer longtemps.
Alors, je reprend : Boulot, Ok même si tout a pris un degré de difficulté supplémentaire depuis une semaine. Plus de responsabilités, plus d'heures. Un peu normal, je signe mon contrat fin Août.
Amis, Ok. Et plus que ça même. J'en parlerai plus tard.
Amour, (...) ! Après avoir insisté pour que l'on se voit plus souvent, pour qu'on parte en week end ensemble voir un concert, mon charmant rocker m'a carrément fait le coup du muet. Pas le moindre coup de téléphone, pas le moindre message. Depuis 14 jours.
A votre avis, c'est désespéré à quel point ?
Coup de fil, rendez vous pris. Passée la nuit. Rassasiée.
Bref, le bateau a embarqué et pour l'instant la traversée me plait.

Peau Neuve

Ah, enfin, j'ai enfin un header digne de ce nom.
Depuis que j'ai entamé ce blog, je n'avais pas la moindre idée de visuel. Je ne savais pas exactement où ce blog allait me mener, ce que je voulais en faire, alors transmettre ça par l'image...
Voilà, je crois que je sais enfin ce que ce mot signifie : ben oui, Velléité d'accord, mais velléité de quoi ? Ben là, je crois que c'est clair...

dimanche 8 juillet 2007

Faire une pause.
J'ai déjà commencé, puisque ça fait plus de deux semaines que je n'ai rien écrit. C'est que ça bouge pas mal dans ma vie, et que avec ça, j'ai perdu l'envie d'écrire.
Parce que, quand tout va bien, bizarrement on n'a plus rien à dire. Le bonheur, ça fait pas tellement envie, ce n'est pas non plus très drôle. Moins de force comique dans la mesure où l'on n'a pas la nécessité de rire de soi pour accepter ce qui nous arrive de tragique.
Alors, voilà, vu que mon boulot se confirme et que le contrat va être signé très prochainement; vu que mon histoire de cul d'un soir prend un virage inattendu et commence même à faire des projets; vu que mon entourage familial, après les difficultés des derniers mois, se renforce et se rapproche encore autour de moi; franchement je ne vois pas quoi vous raconter de plus.
Bonne route, et à la prochaine étape, je reprendrais peut être le fil.

jeudi 21 juin 2007

La ville s'est endormie

Un québécois qui aime le Crôze Hermitage ne peut pas être foncièrement mauvais, je m’en doutais déjà. Après, un québécois qui défend aussi une certaine idée de la solidarité, là, je vote oui !
Bon dans mes deux phrases précédentes, vous pouviez aussi bien lire un parisien, mais je voulais vous causer de Philippe-A, le barman québécois dont je raffole et qui, je comprend bien son envie de changer d’air (ou plutôt son manque d’envie de continuer), a décidé de s’arrêter là.
Dernier barouf d’honneur :
Crôze

Faute de Goût (comment on peut ne pas aimer David Lynch ?)

Velléité

Ça déborde ! avec grosse affection pour la 9.

No comment

Manuel de savoir-vivre

Gougounes

T’es ben hot !

lundi 18 juin 2007

Top 5 : pourquoi il est de bon ton de mourir un vendredi

1. Le samedi c'est le jour idéal pour aller commander un 'dessus de cercueil' en roses rouges et blanches, c'est vrai le fleuriste est blasé des mariages.
2. Avec un peu de chance, quelques membres de votre famille seront en RTT, ce qui évitera bien des soucis.
3. Il est bien pratique pour vos amis de venir présenter leurs condoléances pendant le week end. C'est vrai, la semaine est déjà tellement chargée !
4. Les centaines de minutes que j'ai passées, hoquetante, au téléphone ce week end ont le mérite de profiter des 50% avantages week end offert.
5. J'ai tissé hier soir des liens intimes et forts avec mon chevalier servant, Guillaume : nous avons déballés nos tripes sur la table et nous avons fouillé dans nos souvenirs et nos douleurs. Parce que le dimanche soir, il est toujours disponible.

CHER TONTON, TON IRONIE SEVEREMENT BURNEE VA ME MANQUER. TERRIBLEMENT.
Voilà, c'est sans doute le post le plus cynique que j'ai jamais écrit. Je pense qu'il lui ressemble un peu, et qu'il à le mérite d'illustrer mon hébétude.

mardi 12 juin 2007

Au secours!

Même réfugiée politique sur mon balcon, mon ordi portable sur les genoux, assise sur une chaise en plastoc, j'arrive encore à être poursuivie par ma mère ! Tout ça pour que je vois une connerie à la TV, en plus !
STOP !
Je demande l'asile politique à la Suisse, au nom de mes vieilles racines helvètes, pitié, aidez-moi !

Le tricheur





Extrait de l'oeuvre de Georges Fantin La Tour, le tricheur.



Tanneke, tu m'excuseras pour la comparaison, mais je savais que ton regard me rappelait un autre, celui grave et suspicieux de cette femme richement vêtue. N'y voit aucune malice, je ne veux pas faire de comparaison plus en avant.

Ce que je vois d'autre dans cette oeuvre (que j'ai eu le culot de recadrer), c'est avec quelle application chacun évite le regard de l'autre. Passionnant me direz-vous ? Je sens bien que je vous fatigue-là. Attendez, vous allez comprendre.
Coup d'oeil, regard, oeillade, tout l'éventail des clignements d'yeux y est passé durant ce week end festif où ma douce Tanneke m'a rejointe dans ma province. JE dévorais des yeux mon Guillaume, qui lui-même considérait d'un oeil torve Franck jouant son grand numéro du "j'ai-tout-vu-j'ai-tout-fait". Mais ça ne s'arrête pas là. Tanneke avait les yeux de (oui-oui, je vais le faire, j'ai pas peur des clichés) Chimène pour son Rodrigue (ah ben faut assumer jusqu'au bout, hein !) qui était resté à la capitale; Ruijven, pendant ce temps, la reluquait sans état d'âme.
Avec la réussite que l'on connait.

Et tout cela n'est que la mise en abîme du grand bordel des sentiments qui, ces cinq derniers jours, se sont transformés en un joyeux margouillis (à vos dictionnaires, mesdames et messieurs).
C'est là que j'analyse avec recul ma situation (ah ! je ris de me voir si cynique en ce miroir !).

Prenez trois personnages.
Non, prenez deux hommes, pas tout à fait du même âge, mais bien de la même génération, et une femme, enfin, un coeur d'artichaut plutôt.

Pour compliquer un peu, disons que l'homme le plus mûr des deux (mais jeune quand même) ne sait pas exactement sur quel pied danser, et hésite entre la traversée à la voile ou à la vapeur.

Et puis disons que la jeune écervelée a découvert très récemment l'éventualité de faire un bout de cette traversée avec lui. Ce qui l'a très hautement perturbée. Ben, oui, elle avait fait une croix dessus en se disant que jamais, elle ne pourrait être du voyage. Puisqu'il paraissait évidant qu'il préfèrait la voile à la vapeur. Mais en même temps, son petit coeur de midinette ne pouvait s'empêcher de vibrer pour sa carcasse.

C'est là qu'entre en scène le deuxième homme, un jeune troubadour, avec de sérieux arguments. Evidement, le joli coeur d'artichaut, déçue de ne pouvoir séduire le mignon, n'a pas su résister au chant des sirènes (surtout quand elles ont du poil au menton et ce petit air éffronté et insolent) : voilà donc deux personnages dans le même lit. Et en vrai militante pour l'égalité des sexes, notre coeur d'artichaut prend la chose à la légère, après tout y'a pas que les mecs qui ont droit à leur joujou sexuel. C'est donc avec beaucoup de frivolité que notre tête de linotte entretient cette relation.

C'est là qu'entre en piste le grand postulat : "suis moi, je te fuis; fuis moi, je te suis".
Oulàlà messieurs dames, je vais vous perdre-là ! (si c'est pas déjà fait !)

Parce qu'après avoir passé deux jours à gonfler son estime, à remonter le mécanisme de sa bravoure, notre petit coeur d'artichaut se sentait pousser des ailes, prête à prendre le taureau par les cornes et à avouer sa passion éperdue à l'homme-girouette.

Quand, soudain, le troubadour impétueux s'assagit : alors que Griet (j'avoue) prend un malin plaisir à ne pas donner de ses nouvelles trop souvent (pour ne pas effrayer le matou), celui-ci sonne l'offensive et appelle plus que de raison. Tiens tiens, y aurait-il mammouth sous gravier ?

Damned ! Que faire ! Mon petit coeur bat la chamade en pensant à ce furieux jeune loup solitaire avec qui je passe mes nuits ponctuellement, j'en oublie presque mon penchant pour l'irraisonné mignon.
Voyez dans quelle galère j'avance ! Voyez la complexité des regards, des sentiments et des silences. Alors quelle est l'issue ? J'ai pris une décision de circonstance : laisser filer, la barque finira bien par me déposer quelque part, que ce soit à la voile ou à la vapeur !

lundi 11 juin 2007

Tu changeras d'avis, tu verras

Discussion de fin de soirée. Assis sur les berges d'une rivière, éclairés par une lampe à gaz, quelques bouteilles vides jonchent le sol.



Elle : -Maintenant, ça fait partie des choses que j'annonce tout de suite : No kid ! No way !

Lui : -Bah ! Tu verras, tu changeras d'avis avec le temps. Quand lorlogebiologique commencera à tourner, tu feras comme tout le monde !



Pourquoi, pourquoi, à chaque fois que j'exprime ma décision de ne pas faire d'enfants, la levée de bouclier a-t-elle lieu ? Pourquoi les gens chassent-ils le sujet d'un revers de mains par une formule tellement éculée ? Est-ce que j'ai l'air d'une gamine qui fait un caprice ? Non, je ne veux pas faire d'enfants, pour de très nombreuses raisons, et à chaque occasion où je donne mon opinion, les gens autour de moi prennent cet air supérieur et réprobateur : "ne parle pas si vite, tu changeras d'avis, tu verras".

Est-ce que ça paraît si épouvantable que ça de vouloir simplement ne pas se reproduire ?



Il reste quand même que mes amies, qui me connaissent bien, ont tout simplement vu juste en m'offrant ce bouquin. Et je veux le voir trôner dans ma bibliothèque à côté de mon "petit livre rouge", entre Raymond Radiguet et Sophie Calle.
Féministe ? Non, je ne crois pas. Militante ? Peut être un peu.

mercredi 6 juin 2007

The day I met you

Hier soir, c'était l'anniversaire de Johannes. 25 ans, jeune encore. Et je me souviens du jour où nous nous sommes rencontrés, j'avais 14 ans, c'était il y a longtemps. Depuis, nous avons eu de bons moments, quelques querelles. Mais quand je regarde en arrière, quand je me penche sur ma vie (ok, courte ma vie, mais ça empêche pas de regarder en arrière parfois), je vois toujours dans le décor Johannes, Tanneke ou Maertge. Et vraiment, je me dis que j'ai de la chance de les avoir rencontrés. Avec eux, pas de jugement, pas de sermon, juste de l'amour et du soutien.

Qui c'est qui a de la chance?

lundi 4 juin 2007

bad mood

j'suis de mauvaise humeur, fatiguée aussi, donc ce soir, pas de quizz. Exceptionnel pour un lundi, ça fait très longtemps que je n'avais pas raté ça!
Donc, vu que je ne veux pas m'étaler sur les raisons de ma mauvaise humeur, j'essaie plutôt de voir de l'avant. Et le futur, aujourd'hui, il ressemble à un sac de rando 70 litres, tout confort, avec des tas de poches, de trucs techniques et des jolies couleurs. Evidement, pour plus de plaisir, je l'ai acheté pour une bouchée de pain, et j'ai hâte de m'en servir...

mercredi 30 mai 2007

dimanche 27 mai 2007

Un moment très spécial, avec une personne très spéciale

Me voilà de retour de week-end. Deux jours à la montagne, pour fêter l'anniversaire de Guillaume. Première soirée donc, avec lui et sa bande, en dehors du pub. C'est vrai que l'on se connait que depuis le 10 Février. Récent donc.
Alors, voilà. Pour résumer, je ne sais plus ce que je veux après ce week-end. Parce que Guillaume ressemble de plus en plus à Johannes, avec quelques années de plus et quelques différences évidement. Mais vraiment, je suis troublée par notre relation : il me cherche à certains moments, puis m'ignore royalement à d'autres. Ca, plus le fait que depuis notre rencontre je suis persuadée qu'il est gay... Il ne l'est pas exclusivement en tout cas. Gros bordel donc dans ma cervelle de moineau. Je crois qu'il m'a vraiment déstabilisée à deux reprises : d'abord lorsqu'il a dit que le moment était très spécial, avec une personne très spéciale (moi). D'autant plus troublant pour moi, qu'il m'a dit un peu embêté la semaine dernière qu'il m'avait invitée sur un coup de tête, un peu par hasard, qu'il n'y pensait pas vraiment. La deuxième fois, c'est au moment où je suis allée me coucher, au petit matin. Une phrase un peu sybilline au sujet de son ex qui, elle, restait debout, et qui était "très spéciale" pour lui. Toujours le même adjectif. J'ai tourné la phrase dans ma tête mille fois, je ne comprend toujours pas ce qu'il a voulu dire.
En un mot : je commence à m'enticher de lui, je le regarde avec envie, il me plait. Son corps, son déhanché, sa stature, sa voix (grave comme celle de Johannes).

mardi 22 mai 2007

Avoir mal ou pas

Bon, bon, bon, oui, oui, oui.
Nina, tu l'as vu venir, moi pas vraiment.
Voilà, on peut le dire, je commence à ne plus savoir où j'habite.


Je commence à tomber dans le piège, je crois que je m'attache à mon nouveau chum.
Je l'ai croisé hier soir dans la rue, et sa réaction un tantinet froide m'a remis brutalement les pieds sur terre.
Alors, deux options s'offrent à moi (j'aime à croire que j'ai le choix, même si c'est foutu d'avance) :

  • je ne veux pas être déçue, alors pour éviter ça, je vais juste arrêter de penser à lui, je ne vais plus rire avec lui, je vais le détester, le trouver moche, et enfin, passer à la moulinette mes souvenirs de ces dernières semaines.
  • je veux croire que je peux affronter ça toute seule comme une grande, poursuivre cette relation tant qu'il le veut bien, tomber définitivement amoureuse, me faire plaquer, pleurer, gémir et me faire consoler par les femmes de ma vie.

Bon, les filles vous êtes prévenues, avec un peu de chance, ça collera avec la date de votre visite chez moi...

samedi 19 mai 2007

Arrières-pensées

Voilà, je meurs d'envie de vous montrer mon nouveau flirt, alors voilà, ce n'est pas lui, mais ça pourrait l'être...
ah, et puis j'avoue, je commence à y penser différement à nous deux...

Anacoluthe

Bon d'abord, faire le point : oui j'en fais des tonnes en écrivant sur ce blog, j'en rajoute énormément jusqu'à en devenir ridicule et c'est pour cela que je te remercie ma tendre Nina d'avoir pointé du doigt mes grossières erreurs. En bonne copine, tu ne m'épargnes pas, c'est bien ce que je te demande!
Maintenant, allons-y pour le vrai sujet : je m'étonne encore de ce qui m'arrive. Il y a moins d'un an, je ne donnais pas cher de ma peau. Trop dévorée par le travail, engluée dans ma relation amoureuse (qui ne l'était plus), culpabilisée par chacune de mes décisions. J'étais démotivée, peu sûre de moi, de mes choix et de mes désirs. Depuis, un bon coup de balai plus tard, j'ai l'impression d'être entièrement différente et moi-même pour la première fois. Je sors tout juste de ses draps, et après seulement trois petites nuits avec lui, je me sens pourtant totalement moi-même, sans le moindre complexe, sans attendre quoi que ce soit. Et là où j'ai progressé, c'est que je n'attribue pas ces changements à cet homme, mais juste à moi-même. Il n'est pas l'homme idéal, il ne m'a pas changée, il ne m'a pas ouvert les yeux ou l'esprit, il n'a même rien fait du tout. Il est juste lui, drôle, cultivé, léger mais cynique.

mardi 15 mai 2007

Epidémie

Je suis malade. Oui, encore une fois, j'ai déchiré une feuille et je l'ai jeté au vent en attendant que l'un d'eux s'en saisisse. Parce que, une nouvelle fois, je me retrouve le cul entre deux chaises, enfin entre deux tabourets de bar. D'un côté, Tomas, le dernier accostage. De l'autre, Guillaume, mon chevalier servant mais surtout platonique. C'est pas possible d'avoir un mix des deux? Un homme avec la fraîcheur de ses 20 ans et l'assurance de ses 30 ans? Un homme doucement viril, délicatement masculin. Un alter ego savoureusement coquin et bourré de sous-entendus? Merde, je sais que je m'enfonce encore une fois sur une pente très glissante, mais je suis tellement satisfaite par chacun d'eux, chacun à leur manière. Alors, certainement, je suis bien d'accord, mes fantasmes sont voués à l'échec concernant Guillaume. Il ne va pas changer d'orientation sexuelle pour mes beaux yeux, quoi que? Mais pour Tomas? Mon dieu, moi aussi j'ai quinze ans Nina! Mais quel plaisir et quelle douleur exquise! J'ai le sourire aux lèvres, sans arrêt, je ris. J'ai le pied léger et le regard en coin. Je ne lutte plus contre personne, tout me paraît doux. Je regarde en arrière, et non, je ne regrette rien. Je vis.

dimanche 6 mai 2007

Le bal des faux-culs

Ce soir, c'est le grand soir. Les élections sont bouclées, nous avons tous fait notre devoir, amis, famille, voisins. Mais l'envie n'y était pas vraiment. Je suis allée voter en traînant un peu la patte. Le résultat, on le connait depuis deux semaines, fin du premier tour. Et c'est avec très peu d'enthousiasme que je suis entrée dans l'isoloir. Un peu la gueule de bois, mais avant même d'avoir consommé. Et depuis déjà un quart d'heure, alors que toutes les chaînes de télé ne peuvent pas nous dévoiler le résultat avant 20h (heure de Paris), j'ai déjà lu les résultats. Sur le site d'un quotidien belge. Pas de surprise, j'en viens même à regretter l'ancien. Aïe.

PS: est-il possible que les élections puissent provoquer des manifestations psychosomatiques? Parce que depuis que je suis sortie de l'isoloir, j'ai une douleur sous le pied qui me fait dire que je vais avoir une belle verrue plantaire. Pour 5 ans paraît-il!

vendredi 4 mai 2007

Mlle V & moi

Mon expérience de lundi soir (et ce qui a suivi) m'a éclairée sur mon comportement terriblement prévisible. Malgré tous les efforts que j'ai fait pour tenter de m'analyser, je me rend compte que je retombe à chaque fois dans les mêmes travers.
Il a fallu que je me fasse avoir comme une cruche et que je cède à mes pulsions de coeur d'artichaut. J'ai soutiré le numéro de téléphone de ma dernière conquête à un ami commun. Je crois que je ne suis pas encore prête à être simplement indépendante de mes pulsions.
J'ai eu pas mal de culpabilité d'être partie comme une voleuse, alors que nous sommes amenés à nous revoir, forcément, puisque nous avons des amis communs. C'est sans doute pour ça que j'ai désespérément envoyé ce message inepte.
Alors, quel rapport avec Mlle V? Et bien, disons qu'elle et moi sommes sur la même ligne vertigineuse, mais chacune à une extrêmité. Je ne sais pas résister à mes pulsions, elle n'arrive pas à dépasser ses craintes. Alors peut être qu'à force de persévérance, on finira par être enfin en accord avec nous même.

mardi 1 mai 2007

This is our last dance?

Hier soir, lundi, soirée quiz «évidemment »!
Fin du quiz vers minuit, l’équipe s’éclipse peu à peu. Comme nous étions installés à l’étage, je décide de rester un peu avec Jay. Ça fait deux semaines que je ne suis pas venue, alors je compte passer un moment avec lui. Franck arrive juste à ce moment, en très grande forme. Je bois un shooter avec lui, et un ami à lui arrive et s’installe à côté. Je l’ai déjà vu ici, pas souvent, mais déjà vu. Il a sa guitare avec lui, sortie de répétition. Franck nous laisse très vite tomber (c’est Franck!), et du coup, plus par politesse qu’autre chose, le jeune homme entame la conversation. Assez vite, on parle de musique, et on se retrouve sur une certaine ouverture d’esprit. On apprécie des styles très différents, on est curieux de tout. On discute cinéma, littérature, philosophie, bref j’ai en face de moi un homme ouvert et curieux. Il me propose de passer chez lui après le pub pour fumer un peu, et j’avoue que je n’ai pas la moindre arrière-pensée lorsque je lui dis oui. Pour moi, il est intéressant, ça fait longtemps que je n’ai pas eu une discussion comme ça.
Alors que l’endroit va fermer, Tomas et moi plions bagages, et tout naturellement, je le suis chez lui. On discute toujours de tout et de rien, nous nous installons « à la romaine », allongés, appuyés sur un coude, pour fumer. De fil en aiguille, il « m’emprunte » ma main, puis l’autre. Je n’ai pas pensé une seule seconde que je pouvais intéresser ce garçon. Avec ses cheveux en pétard, ces petites lunettes rectangulaires à large bord et son piercing, il me fait penser à Johannes. Mêmes références musicales aussi, même humour.
Alors, oui, je ne suis peut être pas spécialement attirée, mais son caractère et notre discussion m’ont rapproché de lui. Avec une lenteur spectaculaire nous nous approchons l’un de l’autre et les premières caresses me font l’effet de la première bouffée de nicotine après une longue abstinence. Pourtant, ma dernière rencontre date d’un mois et demi, mais elle avait un goût d’inachevé. Alors, là, autant vous dire que je ne comptais pas en rester là. J’ai consommé jusqu’à la lie ce qui m’était offert.
Là où je me mettrais des claques, c’est sur mon comportement d’après l’amour. Je ne sais pas ce qui m’a déstabilisée comme ça, peut être parce que c’était tellement inattendu pour moi ce soir, parce que j’étais repu de ses baisers, moi qui n’ai connu que des amours fast-food depuis six mois. Et j’ai été silencieuse, muette, je ne pensais qu’à une chose, filer. Partir, rentrer chez moi. Lui aussi était un peu weird, il parlait beaucoup, plaisantait, mais je voyais bien qu’il était embêté, mal à l’aise. Finalement, on a écouté encore Bowie, puis je suis partie. Nous nous sommes embrassés, au revoir, et je n’ai rien dis de plus. Pas de « donne moi ton numéro », pas de « on se voit ce week-end? », rien de tout ça. Et maintenant, je me trouve con. Je sais que je ne veux pas d’une relation ordinaire, suivie. Mais une relation secrète et ponctuelle, je vote oui! Alors à moi de trouver le moyen de le contacter et de lui dire tout ça. Entre adultes cultivés!

jeudi 26 avril 2007

Divine comédie

Quand même, depuis plusieurs jours, je brûle d'envie de vous en apprendre plus sur mon boulot.
Vous savez déjà que je suis en recherche d'emploi, je passe donc la moitié de mon temps à me vendre pendant des entretiens et l'autre moitié à bosser en intérim pour essayer de faire ma place quelque part. Depuis 3 semaines, je travaille donc dans une petite boite familiale (fondée par papa, dirigée par les fistons). Je suis là pour épauler une pauvrette qui me ressemble étrangement, enfin moi il y a un an, quand je bossais encore chez les fous*. L'un des deux Brutus qui organisent la débacle m'a offert de rester ici, à un poste polyvalent (quel poste ne l'est plus à l'heure où je vous parle?). Je dois dire que je me suis assez vite enflammée pour le poste, j'me voyais déjà... comme dit la chanson. Seulement, petit à petit le vernis craquelle et la rouille en-dessous commence à apparaître. Et ma belle ardeur à la tâche en pâtit tout autant.

Acte I, Scène 1
Discussion à la pause déjeuner :

V. (jeune délurée, employée depuis 2 mois) : - tu te rends compte que les représentants m'appellent pour que je leur cherche des numéros de téléphone dans l'annuaire? Ils peuvent pas utiliser leur téléphone! Je leur ai dit : choisissez, soit je saisis les commandes, soit je joue les assistantes !
C. (jeune donzelle, employée depuis 4 ans à la facturation - entre autres!) : - ben oui, mais en fait c'est comme ça. Ils n'ont pas le droit d'appeler eux-mêmes les renseignements.
V. : - ... !!!
C. : - ça coûte trop cher en hors-forfait.

*on en parlera plus tard, je suis encore en choc post-traumatique pour le moment.

mardi 24 avril 2007

All you need is love

**allons bon, il est temps d’admettre ici mes faiblesses. Depuis ce week-end, on s’est retrouvé Laurent et moi. Il a profité d’un rendez-vous boulot à Lyon pour passer le week-end complet ici et pour essayer de me retrouver. Il n’a pas eu de mal, il est allé à l’Albion, et il est tombé sur moi par surprise. Je n’étais pas la seule à m’étonner, mon petit Jay en est resté bouche bée. Bref, je l’ai présenté, puis nous avons discutés seul à seul. Il a voulu s’excuser auprès de moi de son silence. Son téléphone a disparu pour de vrai, pas dans le ventre d’un caniche, mais dans les eaux sauvages du lac Kariba, au Zimbabwe. Il y a passé cinq semaines, travail oblige. Mais je n’avais pas besoin d’entendre ses explications pour le pardonner. Depuis, Laurent et moi nous vivons une idylle parfaite, amour, entente et compréhension. D’ailleurs, il va déménager bientôt pour emménager avec moi à Lyon, où nous vivrons heureux et avec beaucoup d’enfants…
AHHH!! Je vous y prends! Vous y avez cru hein? Naïfs!

samedi 21 avril 2007

En vrac

Je sens comme un coup de mou en ce moment. J'écris moins, peut être parce que cela va mieux dans ma vie et que le travail remplit bien mon esprit.
Je suis toujours en mission intérim. Et elle va peut être se transformer en contrat à temps plein. C'est une des bonnes nouvelles qui occupe mon esprit en ce moment et qui m'empêche de me pencher trop sur mon nombril. Le poste qu'on me propose (si cela ce confirme) correspond tout à fait à ce que je recherche. Même si la boite est méga bordélique, j'ai même jamais vu une société aussi mal rangée. La comptable croule littéralement sous des piles de dossiers, factures, contrats... L'open space où s'activent les commerciaux est un champ de bataille. Le seul espace ordonné, c'est l'atelier de production. Encore heureux!
Bref, en bonne petite fourmi ouvrière, j'ai préparé une fiche de poste exhaustive où j'ai décrit mes compétences et mes missions. A moi de jouer maintenant!

Côté famille, c'est très calme ce week end. Mon oncle va bien mieux, il était temps. J'ai même pu passer un moment avec ma mère, assises en terrasse, pour boire une bière et apprécier la douceur de l'air. Ca n'était pas arrivé depuis longtemps.

Côté vie sociale, c'est le vide total. Je ne suis pas retournée au pub depuis mon quizz hebdomadaire. Il faut dire que je surveille mes dépenses, et puis à l'idée de m'enfermer entre quatres murs, dans l'atmosphère étouffante du pub... Je pense que je ne suis pas la seule à me lasser, parce que ces dernières semaines, on ne se marche pas dessus, même le vendredi soir!
Je compte bien me rattraper le week end prochain, puisque je pars en week end fille avec Maertge. Le programme comprend pique-nique dans les champs, concours de chant dans la voiture, pirouettes dans l'herbe, et fous rires sous les draps! Comme des gamines que nous sommes! Si l'envie y est, peut être même une soirée drague dans un bar de campagne, on verra ce que l'on y trouve!

mardi 17 avril 2007

La fenêtre

J'ai l'impression d'avoir fait un bond dans le temps. J'ai vu aujourd'hui à leur fenêtre un jeune couple en pleine dispute. Ca m'en a rappelées d'autres. Des disputes longues, violentes d'une époque où j'avais encore de l'amour pour quelqu'un et puis les disputes sont devenues rares, plates et silencieuses. C'est parce que l'amour n'y était plus.
Alors, comme je les envie les couples qui persistent à se disputer violement après des années.
Maintenant, je ne cherche plus la même chose. Je ne veux plus d'un couple, je ne veux que le plaisir. Que des flirts, et pas de prise de tête.
Mais bizarrement ça reste difficile à transmettre. Quel code de mon comportement pourrait dire ce que j'attend maintenant d'un homme? Existe-t-il un moyen de faire comprendre tout ça? Je ne dois pas avoir encore trouvé la bonne méthode parce que je n'ai pas réussi avec Laurent. J'espérais avoir trouvé mon Sex Buddy, un mec de passage qui serait occasionnellement revenu. C'était un Tough Guy de choix!

dimanche 15 avril 2007

Where is my Tough Guy?

J'avoue, pour me détendre un peu après une nouvelle après midi où toute la smala a envahi le terrain, j'ai répondu à un test très intellectuel........






Tough guy
You scored 65% masculine, 64% athletic, 27% exotic, and 43% refined!
You love men, you love testosterone and you know it. You like a bad-ass man who knows what he wants. He isn't what you might bring home to mom but I don't think it really matters - he's hot! Someone like.....Vin Diesel. But let's face it, the whole point of this was to look at a bunch of hot guys. If you liked what you saw, please rate my test!

En fait, tout ça me fait beaucoup penser au dernier mâle en date, qui ressemblait beaucoup à ça, d'ailleurs.

samedi 14 avril 2007

Better Than

Dear, cette semaine je n'ai pas été tellement libre et du coup j'ai négligé mon blog.
Ca m'ennuie pas mal parce que j'ai beaucoup de plaisir à écrire ici, même si très peu de gens ont l'adresse de ce blog et très peu me lisent.
Alors je vais aujourd'hui rattraper mon retard :
1. Je bosse depuis lundi, pour 3 semaines. Le job me convient, ce n'est pas non plus très créatif, mais ça a le mérite de me remettre en confiance avec mes compétences.
2. J'ai repris les cours de soutien scolaire avec mon petit voisin, ce qui me permet de remplir plus vite que je le pensais ma tirelire... Bientôt la Bretagne!
3. Lundi c'est quizz et Martin sera de retour de Rep. Tchèque. Enfin!
4. Mon oncle est toujours à l'hosto mais il est stable et il doit être prochainement extubé.

Donc une belle liste de bonnes nouvelles et de bons moments.

Et pourtant il y a une chose qui me chagrine.
C'est que depuis une semaine, Tanneke est en voyage et alors que j'espérais pour elle un voyage fantastique, je sais qu'elle n'a pas trouvé là-bas tout ce qu'elle espérait. Et ça m'attriste un peu.

lundi 9 avril 2007

J'ai largué les amarres

Boostée par mes envies de partir, là, tout de suite, j'ai pris les choses en mains et j'ai copié mon ami Maertge.
Donc ma bulle de cidre, voilà ma tirelire.
Pourquoi une tirelire? Parce que le plaisir n'est pas uniquement dans le voyage, mais aussi dans ce rituel enfantin d'y glisser chaque précieux penny. Bon, je suis consciente que ça risque d'être encore long avant de l'avoir remplie, mais elle aura le mérite de matérialiser en partie mes envies... Comme Nina/Tanneke qui en ce moment roule dans la savane kenyane à la rencontre des animaux sauvages...

samedi 7 avril 2007

Message à caractère personnel


Mon ami, mon frérot, tu sais ce dont j'ai envie là, maintenant, tout de suite?
Une bonne soirée à tes côtés, posés tranquilles sur ton balcon, avec les toits du vieux Rennes en toile de fond et un verre de rhum pour nous embrumer un peu la tête.

Me, Myself and My Bartender


Moi qui pensais avoir déjà reçu plus de bonheur que nécessaire hier, j'ai pas été déçue par ma fin de soirée. Moi qui suis indécrottablement coco et athée, je vais presque en devenir bigote et croyante : un Vendredi Saint pareil, ça ne s'oublie pas! Pour vous la faire courte, j'étais carrément HS hier soir. Mais quand même, j'avais un peu peur de rater une bonne soirée au pub, alors j'ai envoyé un message à Guillaume pour savoir s'il y serait. Réponse ultra concise : "Ui".
J'ai eu deux fois plus la banane parce que, en même temps que je lisais ceci, je voyais la tête de Guillaume en train de prononcer ces deux lettres, la bouche en coeur et l'air goguenard!
Bref, n'écoutant que mon envie d'étreindre la foule, j'ai chaussé mes plus légères ballerines, un petit t-shirt très simple et maquillée de mon sourire le plus naturel, je suis partie tardivement au pub.
Comme promis, Guillaume était là, occupé à humilier un de ses potes aux fléchettes. J'ai donc joué la groupie, une beamish à la main. Tout allait aux petits oignons. Et puis, j'ai pensé que je n'étais pas encore allée à l'étage pour saluer Jay. Ces derniers temps, je ne savais plus trop sur quel pied danser avec lui. Et bien là, j'ai été rassurée! Quel accueil! Il m'a serrée sur son coeur, m'a mordillé le bras, je lui avais terriblement manquée! Pour une fois, il terminait son service tôt, on a donc eu la chance de boire un verre tout en bavardant. Il m'a encore serrée contre lui et c'est exactement ce qui me manquait. Une épaule, un contact corps à corps avec quelqu'un qui compte pour moi.
Je vous dis, c'était un vendredi saint.

vendredi 6 avril 2007

Me, Myself and I

Je ne sais pas si c'est la douceur de l'air, le soleil sur ma joue, le massage du cuir chevelu ou le coup de fil de l'intérim pour une mission de 3 semaines, mais PUTAIN LA VIE EST BELLE!



A moins que ce soit le bonheur communicatif de Nina... Toujours est-il que j'ai envie d'embrasser la ville entière, de rouler fenêtres ouvertes et musique à fond, de me faire belle et de sourire à tout le monde! J'en viens même à me demander si je ne vais pas garder les fringues fashion?

mercredi 4 avril 2007

La saveur du moment


Ray Lamontagne, Trouble

J'aurais aimé vous faire entendre Hannah alors voici les paroles :
I lost all of my vanity
when I peered into the pool
I lost all of my innocence
When I fell in love with you
I never knew a man fall so far until I landed here
Where all of my wounds turn into gold when I kissed your hair
Come to me Hannah
Hannah won't you to come on to me
I'll lay down this bottle of wine
If you'll just be kind to me

(...)

Choses promises...

C'est pas le tout de vous faire baver avec mes histoires de rêves érotiques, mais faut passer à la caisse maintenant. Je vais tout de suite éteindre l'incendie, je n'ai pas les talents de Klöd pour raconter les histoires. Mais il est vrai que depuis l'épisode Laurent, la fréquence de mes rêves érotiques atteint des sommets. Tout le monde y passe. Laurent évidement - j'crois que c'est un peu comme les chansons qu'on a dans la tête, la meilleure façon de les oublier, c'est de les chanter jusqu'au bout. Et puis Guillaume. Quite weird. Parce que pour ceux qui n'ont pas suivi, Guillaume est gay. Exclusivement je pense. Mais le bougre, depuis qu'il a exhibé ses biceps devant moi vendredi... Bref, je suis sur des charbons ardents. Tellement qu'hier j'ai fais chauffer ma CB dans un magasin branché que je ne nommerais pas ici. Et me voilà avec une robe très hype que je suis sensée porter avec des leggings, et une paire de ballerine à bout pointu. Pour ceux qui me connaissent, ce n'est absolument pas moi! Enfin, j'ai assez de bon sens pour avoir laisser les étiquettes sur mes fringues, je pense que je vais ramener ces trucs au magasin. Et garder l'argent pour autre chose!
Parce que j'ai besoin de vacances aussi. Alors pour lier l'utile à l'agréable - enfin plutôt l'agréable au sensuel - je pense franchement à me payer un billet pour un week end sexy. Je lance donc un appel. Mes petits lapins, si l'un d'entre vous a envie de se lacher et de faire la tournée des bars avec moi, j'ai besoin d'un ami pour boire mon mètre de vodka caramel!

Desire

A quoi ça tient le désir?
Ce soir, après une journée merdique (si je vous dit "j'ai besoin d'un plombier!", ça vous parle?) j'ai découvert à quel point le désir dans l'oeil de l'autre est important pour l'ego.
Un regard explicite en pleine rue, un message sur son blog.
Ou - dans mon cas - une offre d'emploi. Parce qu'en ce moment (outre mes rêves érotiques qui feront l'objet d'un autre chapitre) ce qui me fait défaut, c'est le désir d'un DRH pour mon affriolant CV.
Et juste de penser que demain je dois envoyer cv et lettre de motivation personnalisée à 293 entreprises de mon département, ben les bras m'en tombent.
Alors, vous allez me dire, pourquoi tu ne changes pas de département, si tu trouves pas de job? Ben je me sens encore un peu trop d'attaches ici pour l'instant. Peut être que j'ai des difficultés à couper le cordon. A 26 ans, c'est grave docteur?


Ci-dessus, l'article parut aujourd'hui dans Telerama à propos du nouvel album de l'excellentissime Mano Solo. Desire je vous dis!

dimanche 1 avril 2007

Where is the man?


Fin de week end. Retour au calme. L'appart' s'est vidé après deux jours durant où la smala avait investit les lieux. C'est ça les familles nombreuses.
J'ai quand même pu m'accorder une nuit de célibataire, une vraie. Vendredi soir. Au Pub. Oui, je sais, je ne change pas beaucoup. J'ai retrouvé mon chevalier servant, Guillaume. La soirée s'annonçait très calme, peu de monde et nos barmen préférés en vacances. Un groupe de Blues jouait en live, mais je vous avoue qu'on a passé la plus grande partie de la nuit à déconner avec le videur. Qui nous a invité à rester après la fermeture pour nous offrir un verre. Bref, alors qu'on s'était dit "pff, c'est mort ce soir!", nous voilà à rester finalement jusqu'à la fermeture. Et voilà qu'arrive Martin! La bonne surprise! Il s'apprête à partir en vacances pour deux semaines, mais il a fait un petit détour par ici pour l'anniversaire du videur.
On se dit au revoir, à bientôt, et là je note qu'il n'y a pas qu'à moi que Martin va manquer. Je vois bien la réaction de Guillaume. On part ensuite ensemble, on se dit au revoir dans la rue, et là, dans le regard insistant de Guillaume, je comprend que j'ai un nouvel ami.

jeudi 29 mars 2007

C'est platte!

Coudonc les gens, j'ai un problème.
Aidan, le gars à qui j'ai donné mon dernier pétale, vit une jolie histoire de coeur avec une des filles de l'association! Quelle idiote je fais! Ca s'peux-tu? J'suis don ben coqu'l'oeil ! Vous imaginez bien que j'étais tentée de faire la Baboune quand j'ai découvert le pôt aux roses, mais j'ai gardé bonne face, genre très naturelle, tout va bien, je vais bien!
Pourquoi que je buckes toujours sur des chums déjà pris?
Pis tiens, c'est peut être pour ça qu'elle me regardait croche la fille?

Merci à Alain Perron et son précis de Parlure Québécoise.

mardi 27 mars 2007

Dr Cynic & Mr Haughty

J'en ai peu parlé dernièrement, mais la situation ne change guère. Mon oncle est toujours à l'hôpital, pratiquement totalement endormi, sous respirateur. Les sondes se multiplient, les perfusions également, et son état général est encore très mauvais. Mais ce qui aujourd'hui m'a le plus fait mal, ce qui m'a révoltée, c'est l'attitude du toubib.
Après une nouvelle série d'examen, mon oncle change d'étage. Toujours en réa, mais à un autre étage. On attend donc près de deux heures et demie avant de le voir et de pouvoir rencontrer le médecin. Cette brave dame finit par nous laisser entrevoir sa charmante personne et nous gratifie d'une courte tirade sur l'état de santé gravissime de mon oncle, le tout prononcé entre deux portes, au milieu du couloir de réa, et parsemé d'autant de sigles médicaux que le cas lui permet. "En bref, il n'est pas prêt de sortir et tout ceci est très mauvais". Sauvée par le gong, la doctoresse s'enfuit à travers les couloirs, ravie d'avoir réussi à éviter nos questions.
Et bien non! Je ne suis pas d'accord. C'est beaucoup trop facile. Nous balancer son jargon médical au museau sans prendre une minute pour nous l'expliquer, je n'admets pas ce comportement. Dès demain, je compte bien prendre le taureau par les cornes et exiger un rendez-vous. Le cas est suffisament grave et désespéré, on le sait. Nous sommes capables d'entendre ce qu'il en est. En nous avons besoin de le savoir.

dimanche 25 mars 2007

No Sex and the city

Vous avez un moment devant vous? Parce que ça va être long.
Je m'explique. J'ai passé un bon week end. C'est une bonne nouvelle me direz vous? Oui, c'en est une.
Mais là où le bât blesse, c'est que ce fût un week end No Sex. Pas de panique me direz-vous? Oui, c'est vrai que mon dernier flirt remonte à une quinzaine de jours. Pas de quoi fouetter un chat.
Mais mon problème vient de mon penchant pour l'amour. Griet, le coeur d'artichaut, une feuille pour tout le monde! Et la dernière feuille en date s'appelle Aidan. Il fait partie d'une association de quartier où je viens de pointer mon nez. J'y suis entrée le jour de la St Valentin. L'ambiance m'a réjouit, alors je me suis lancée dans l'aventure. Evidement, l'aventure humaine a rapidement pris une épaisseur supplémentaire avec la présence de Aidan. J'ai pas vu venir tout de suite les signes, pourtant je devrais finir par les anticiper, non? J'en ai déjà semées des feuilles à tout vent! D'ailleurs, à votre avis, un artichaut, ça possède combien de feuilles? Est-ce qu'à un moment, je vais me retrouver sans munition?
Pour en revenir à Aidan, je suis en phase d'approche avec analyse des signes. C'est à dire que j'épluche le moindre regard et la moindre parole. Et je tente d'analyser l'immatériel. Les regards, l'électricité de l'air, la fluidité des corps. En d'autres mots, j'ai quinze ans.
Alors vous comprenez mieux ma déception après ce week end plein de promesses. Une longue journée à l'association passée ensemble. Bon, ok, il y avait aussi une quinzaine d'autres membres, environ cent personnes à gérer sur scène, sans parler des quatre à cinq cents spectateurs.
Mais qu'importe! Je m'étais déjà fait un scénario, une idylle sur fond de fête Bobo. Fi de la fatigue, de la pluie, de la foule, des chiottes qui débordent! A moi l'amour!
Et ben non, Griet, ça se passe pas comme ça dans la vraie vie.
Alors, oui, il va falloir ramer encore un peu pour trouver un moyen de se voir en tête à tête, en dehors de l'association. Ce qui signifie l'inviter à prendre un verre. Aie, on passe aux choses sérieuses, là?


vendredi 23 mars 2007

A la manière de... klöd


Top 10 Signes que tu passes un peu trop de temps au Pub.

1. "Hey! Mojito?" sont les premiers mots de la serveuse canadienne à ton entrée au pub.

2. Tu connais tellement bien la carte des cocktails que tu te permets à l'occasion de conseiller des clients inexpérimentés.

3. Le videur, qui a beaucoup d'humour, ne tente même plus de te mettre dehors comme les autres à la fin de la soirée; il pense que tu dors sur place.

4. Ta première pensée du jour, c'est : combien d'heure avant le pub?

5. Tu cherches un job central pour pouvoir déménager dans un appart' central pour être à deux pas de ton pub. Et dire adieu à ta voiture.

6. Parce que, oui, tu dis "ton pub".

7. Tes goûts en matière de déco ont pris un drôle de penchant pour le vert, le cuir, le bois et le laiton.

8. T'en viens à te dire que le coloc idéal, ce serait un des serveurs de ton pub.

9. A chaque fois que tu viens à ton pub, tu mets une heure et demie pour saluer ceux que tu connais et trois heures pour leur dire au revoir.

10. Tu négliges total ton intérieur et tu as même oublié le nom de ton cabot. Tiens, il est à qui ce cabot?

mardi 20 mars 2007

Tribute to Mere indigne


J'vous ai dit que j'ai rêvé que je frenchais Sting? Enfin, dans mon rêve, je l'appelais par son petit nom, Gordon.

Friendship is...

Mon amie Nina/Tanneke m'a encore une fois inspirée.
Pas tant parce que j'ai envie ou besoin de faire un compte des gens qui comptent pour moi et qui me restent, mais plutôt à cause des bizarreries de la vie et des coïncidences tellement piquantes qu'elle nous offre parfois.

J'étais en train de découvrir les dernières nouvelles sur le blog de Tanneke - un post ayant pour titre "Friendship is" - quand mon portable a sonné. Mon très cher Johannes. Commence une longue conversation. J'aime nos conversations. Parce que nous parlons de rien en particulier. On ne parle de rien, c'est ça qui est important. Je lui lis alors la première phrase du message de Tanneke. Quel éclat de rire! Car j'ai perdu toute dignité le 7 Janvier 2007 - tiens une date qui devrait lui plaire! Je n'en suis pas fière, mais je pense que cet évènement a "soudé" notre relation qui dure depuis bientôt 13 ans. Et je ne suis pas inquiète quand à notre avenir.

On parle aussi de ma soirée d'hier. Au pub, comme d'habitude. Et j'en viens à m'interroger sur mes relations avec Martin, Jay, les autres barmen et les habitués.
La soirée d'hier a été spéciale. Peu de monde au bar, et après le quiz, la salle s'est rapidement vidée. J'ai rejoint Jay à l'étage. Je tenais à le voir un peu plus, car samedi - Saint Patrick oblige - nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour bavarder. Et il m'a dit qu'il avait l'impression que je boudais. Alors, je voulais réparer un peu ma désinvolture. Il m'offre un verre, nous discutons. Un groupe de mec, la petite cinquantaine, commande des shooters au bar. Il me sert un deuxième verre. Les mecs m'interpellent. "Tu vas boire ça? en plus de ta bière?" Ce à quoi Jay leur répond : "c'est pas un problème pour elle, c'est une alcoolique!" Le moins que je puisse dire, c'est que les mecs en question en ont la bouche bée. A quoi Jay leur rétorque - avec un clin d'oeil à mon attention - "vous inquiétez pas, je peux tout me permettre, je suis son barman!" C'est dit!

Martin a décidé de fermer l'étage plus tôt qu'à l'ordinaire, il est venu manger un morceau et nous avons discuté un peu. Son boulot, la fatigue, mais en même temps, ça lui plait et il ne veut pas s'en plaindre. Je lui dit, tu passes beaucoup de temps ici, tu travailles tous les jours. Il répond, oui tu peux le dire sans prendre de pincettes, j'ai pas de vie sociale! Ma vie sociale est ici, c'est Guillaume, Frank, Toi,... Waouh, j'en suis flattée. Je suis donc entrée dans le champ des amis, et plus uniquement celui des habitués. Martin donne d'ailleurs dans le petit surnom à mon encontre.

Donc je n'ai pas tort. Il ne s'agit plus seulement de relations superficielles de client à serveur, amicales mais son fond. D'ailleurs, la fin de la nuit me le prouvera encore une fois. Installée à la table de l'équipe, le bar est vide. Le patron nous sert à tous un verre, on le charrie sur ces qualités de serveur. Il a envie de rire lui aussi et se laisse faire gentiment. Et je passe une très bonne soirée. Bien entourée.

Isn't this ironic?

Notes prises au Pub hier soir :

Bon voilà, retour à la case départ. Presque. Parce que cette semaine je vais avoir mon deuxième entretien pour le job. J'espère que ça va le faire. Quite strange. D'un côté, j'ai de quoi me rejouir pour mon avenir proche, de l'autre de quoi m'inquièter pour l'avenir incertain de mon oncle (Saint Expédit). Les choses ne vont pas aussi bien que l'on espérait. La greffe n'est pas aussi "efficace". Risque accru de mortalité. Pas glop. Sinon, j'avoue que je mouline beaucoup et j'espérais voir ce soir Laurent. Pas grande chance non plus qu'il débarque. Mieux comme ça. Continuer de positiver. Le bon est pour bientôt.

jeudi 15 mars 2007

Prises de chou ordinaires

Donc, comme vous vous en doutez, pas de nouvelles.
Et alors, comme vous vous en doutez aussi, les prises de chou ordinaires commencent.
Donc, sans ordre de préférences, voici les interrogations qui m'assaillent :
1. qu'est-ce que j'ai encore fait??
2. qu'est-ce que j'ai encore dit?
3. qu'est-ce que je n'ai pas fait?
4. qu'est-ce que j'ai mal fait?
etc...

Bon, je ne peux pas dire que le jeune homme va me manquer, je le connais à peine. Mais c'est mon ego qui a pris un coup dans l'aile. Ben oui, j'étais tellement flattée : "bombe le torse ma grande!". Et puis oui, j'avoue, j'avais senti un très bon feeling avec Laurent.
Alors là, ben forcément la descente est difficile. Pourtant, je pensais avoir appris pas mal de choses grâce à mes récentes expériences amoureuses. Je me pensais très forte et je croyais tous savoir des relations avec le sexe opposé. Pour moi, il suffisait de faire preuve d'humour, de franchise et surtout d'indépendance d'esprit pour être la partenaire idéale. Primo, c'est pas parce qu'un homme met sa langue dans ta bouche que vous ETES ensemble. Deuxio, c'est pas parce que tu fais l'amour avec lui que vous ETES ensemble. Tercio, ne fait pas à autrui ce que tu ne souhaites pas que l'on te fasses.

Alors aujourd'hui, je ne sais pas bien quoi penser. J'admets tout à fait qu'une rencontre dans le cadre d'un bar, qui plus est avec un homme de passage, n'est pas le signe d'une relation amoureuse stable. Mais l'idée d'une aventure sans lendemain ne me déplaisait pas. Pourquoi pas se revoir à l'occasion quand celui-ci serait de retour dans ma ville? Je n'attendais guère plus de cette rencontre. Mais là, je suis franchement déstabilisée. Et déçue.

Un beau jour commence...



Ah! Rachel, que ma journée aurait été maussade sans toi! Voilà l'horoscope de Rachel, la star locale de l'astrologie. Bon, peut être que la concierge a fini par céder...

Les choses changent. Passion possible. Aide d'autrui. Vous attirez l'attention sur vous. Vous pourriez vivre un coup de foudre, un vrai.



mercredi 14 mars 2007

How dare he...?








Bon dans ces cas là, il y a deux positions très différentes à tenir, au choix et selon ses capacités.

1. Il ne m'appelle pas parce qu'il a eu un grave problème, un empêchement totalement imprévu (son téléphone portable a été avalé par le chien de sa concierge qui refuse qu'on éventre son caniche pour lui permettre de me joindre à temps pour notre rendez vous de ce soir) et il souffre terriblement de ne pas pouvoir m'appeler.

2. Il ne m'appelle pas parce qu'il n'a jamais eu l'intention de m'appeler. D'ailleurs, il a fait semblant d'enregistrer mon numéro de téléphone dans son portable. Et il a déjà oublié mon prénom.

Je vous avoue que pour le moment présent, je suis encore assez naïve pour croire à la première hypothèse. Alors, nous allons voir pendant combien de temps je tiendrais cette position. Comptez sur moi pour étaler ici-bas mes avis sur la question.






mardi 13 mars 2007

Je lache le morceau

Bon j'avoue, mon message était un peu énigmatique concernant ma rencontre d'hier soir. Alors pour être franche avec vous, j'ai pris l'initiative de raccompagner Laurent à son hôtel. Manifestement, le coup de foudre a été réciproque, et la soirée belle et trop courte.
Peut être allons nous nous revoir bientôt, si son boulot le ramène ici; à suivre...

Infatuation Junkie - la suite

Dear!
Si on me l'avait dit, je l'aurais pas cru!
Ben oui, j'ai bien fait d'aller au quiz malgré tout. Malgré l'absence de mon équipe de winners, malgré que je sois arrivée en retard pour pouvoir créer ma propre équipe.
Parce que bon, je me suis installée au bar (vous savez très bien à quel endroit exact du bar!) et j'ai trouvé échoué là un jeune homme abandonné lui aussi, Laurent. Il jouait seul. Alors je me suis imposée histoire de pouvoir jouer au quiz. On a discuté et la soirée a passé comme ça.
Martin dans le coin de l'oeil (de plus en plus prévenant avec moi), Jason à la préparation de mes cocktails, j'étais souveraine en mon royaume.
Et là, cerise sur le gâteau Messieurs Dames, un autre charmant mâle s'approche de mon coin de bar. Il s'installe et alors que j'échange quelques mots avec mes bartender préférés, il me regarde du coin de l'oeil, pas fixement, mais assez souvent quand même.
On finit par se parler, boulot, loisirs, voyages... Et je me retrouve avec sa main sur la mienne. Etonnant pour un homme de 34 ans! Je m'attendais pas à une approche aussi douce, j'ai eu l'impression d'être vraiment choyée, apprivoisée avec délicatesse. Au fait, c'est quoi ton prénom? Laurent.

dimanche 11 mars 2007

Infatuation Junkie


Hey! Pensez vous que je doive m'inquièter?
Je ne pense qu'à une chose depuis ce matin : demain c'est lundi, c'est quiz!

samedi 10 mars 2007

Saint Expédit

Bientôt une semaine que je n'ai pas publié. Que je n'ai pas fait grand chose d'ailleurs. Je vis entre deux eaux, dans l'attente et l'angoisse. Et pour une fois, je ne pense pas à moi en disant ça!
Mon oncle (très proche puisque je ne vois plus mon père depuis 9 ans bientôt) vient de subir une double greffe coeur et rein. Quinze heures d'opération. Quinze heures à attendre, à espérer. Et puis finalement, ça y est c'est fait. Et là, la pression retombe, on espère de nouveau, on y croit.
Mais non, les jeux ne sont pas fait. Tout peut encore changer, il est encore sur le fil du rasoir. Alors maintenant, on se sent con. Con d'avoir cru que tout était joué, sauvé. Con d'avoir été aussi soulagé et heureux pendant une petite journée. Il ne reste plus qu'à attendre, encore.

dimanche 4 mars 2007

Nightmare & Reality

A quoi cela tient parfois l'intégrité...
Jeudi soir, après une soirée poker très réussie, je pars de mon bar préféré. Il est très tard, Jay fait un bout de chemin avec moi, puis je poursuis ma route seule. J'ai l'habitude, je suis une citadine qui ne craint pas la nuit, ni les mauvaises rencontres. Jusqu'à ce soir-là. Un gars s'approche de moi, un créole je pense. Il commence à me parler, me fait son baratin, qu'il est tombé amoureux de moi, et qu'il va me raccompagner. Je sais en général comment désamorcer ces situations. Mais là, il continue et il me suit. Et il dépasse les bornes, il devient vulgaire et m'assène des obscénités. Panique. Je prend mon téléphone et j'essaie de joindre G. qui est toujours au bar. Il ne répond pas, le gars continue son sketch, donc je fais demi-tour et je sonne au bar. Le type ne m'a pas laché d'une semelle malgré mes menaces, et il ne partira pas tant que Martin m'ouvre la porte du bar (qui était fermé depuis un moment déjà).
Quelle trouille, pour la première fois j'ai vraiment eu la frousse. Quel soulagement aussi de me retrouver entourée au bar; G. m'a raccompagné pour finir, mais bien plus tard dans la nuit, parce que nous avons longtemps discuté avec Martin.
Et hier soir, j'ai fait un terrible cauchemar : j'étais armée et je tirais sur "tout ce qui bouge!" Dois-je y voir un lien de cause à effet? Ma résolution, acheter une bombe lacrymo ou un spray au poivre, enfin quelque chose qui me permettra d'avoir l'illusion d'être en sécurité.

vendredi 2 mars 2007

Une pointe de romantisme

En butinant de blog en blog, je suis tombée sur plusieurs messages autour du thème les plus beaux baisers de cinéma. La souricière vous propose sa séléction, j'y ai découvert quelques baisers que je ne connaissais pas. Mais il m'a semblé aussi être passée à côté de très belles scènes, donc je vous propose ma liste de préférés.


Quelque chose d'enfantin
Celui-là, je rêve de le recevoir un jour...
Un peu de mauvaise foi
So Romantic!

lundi 26 février 2007

Notes prises hier soir au bar :

Dimanche bientôt 20h. Rendez vous avec Jay pour boire un verre. J'suis zen, finalement m'en fous un peu. C'était plus drôle à fantasmer qu'à vivre, je crois. On va voir. Faut que je me décoince. Là je suis ambiance "taiseuse". Réflexions hier avec Margie sur ce qui est vraiment rédibitoire chez un mec pour moi. Je crois que je sais pas trop, à méditer!

Alors finalement, ça n'a pas été très difficile de trouver ce qui me paraît rédibitoire chez un mec.


1. Les dents sales, et globalement toutes traces d'une hygiène douteuse!

2. L'alcool mauvais.

3. Les hommes TOO FASHION! C'est MOI qui aime le shopping, pas lui! C'est MOI qui aime les produits de beauté et le maquillage, pas lui!

4. Le type Divorcé nostalgique Caliméro... voir Evolution.

5. L'accro aux jeux vidéos qui ne décolle pas de son monde virtuel.

dimanche 25 février 2007

Littérature

Une bonne soirée, et un bon week end.
Et cerise sur le gâteau, je viens de trouver ce message sur ma boite mail (via un site "faistoidesamis.truc" comme il existe beaucoup).
(hum, hum... deux points, ouvrez les guillemets)

"bonjour miss ! que pouré je dire a une beauté angilique comme toi ?? j'avous que je reste bouche bée face ton mervellieux sourire je sais ceci vas te paraitre un peut bizard du premier coup mais comme j'aime dire ce que je ressent alors je me suis laché de plus que je le pense vraiment et c'est verité tu es belle et charmente et celui qui ose dire le contraire pour moi c'est un aveugle
merci"

Alors pour bien comprendre la portée comique de ce message (en dehors des qualités littéraires évidentes tant sur le plan de l'orthographe que sur le fond du message), il faut voir la photo que j'ai mis en ligne. En exclu, la voilà :




Pensez vous qu'il m'ait confondu avec le nain?

vendredi 23 février 2007

Chercheuse

Arrgghh! l'espoir renait enfin! Et sous une forme particulièrement drôle et teintée d'ironie encore une fois. Moi qui suis chercheuse depuis octobre (d'emploi, j'entends!), je viens de recevoir une des offres d'emploi les plus excitantes! Je ne vous dévoilerai pas encore l'intitulé du poste (je suis pas prête à me donner en spectacle ici, non mais!) mais je peux vous dire que le lieu où je postule s'apparente pour nous français à la Mecque de la connaissance, j'ai nommé l'ENS. Et oui mes petits amis, avec un simple BTS (bac+2) on peut officier à l'ENS.
Ca vous en bouche un coin ça hein?
Alors, affaire à suivre...

jeudi 22 février 2007

Coming out & franc parler

Missions accomplies.

1. Le baby sitting s'est révélé plus facile que prévu. Il aura suffit d'un aller-retour en métro et une crêpe Nutella pour passer un bon après-midi. Et on a même croisé Jay qui allait à sa partie de poker du jeudi! Moi qui ne voulait pas retourner au bar avant samedi, je ne sais pas comment interpréter ce signe du destin...
2. J'ai reçu un mail sympa avec un questionnaire sur le thème "dévoilez-vous". J'ai répondu, et j'ai même fait preuve d'une grande honneteté dans mes réponses. D'où le point numéro trois.
3. Ca y est, j'ai un lecteur de plus! Enfin, une lectrice, parce que j'ai enfin donner l'adresse de ce blog à Tanneke. J'avais un peu peur de son jugement, c'est une vraie blogueuse et je fais preuve de tellement d'amateurisme!
4. J'ai enfin eu l'inspiration pour un futur post particulièrement savoureux : les expressions populaires imagées dans la tradition familiale. Un travail de longue haleine, ça fera peut être l'objet d'une publication épisodique. A suivre!

Old lonesome baby sitter

Je pensais en avoir fini avec les adolescents boutonneux pour un moment.
J'ai arrêté de donner des cours de soutien scolaire depuis 3 ans déjà, et je n'ai guère le temps de visiter ma très chère filleule ("ah! ma reine!" comme elle m'appelle - qu'est-ce que c'est émouvant d'être juchée sur un piédestal comme ça... ça va pas durer) qui vit là-haut dans la montagne.
Bref, à part les bébés de moins de 5 ans (moins de répartie, moins de caractère - quoique?), je ne m'approche pas trop des autres membres de l'espèce. Bizarrement, couches et biberons, c'est encore ce que je préfère. J'ai beaucoup beaucoup de difficultés à supporter les comportements des adolescents (à partir de 5 ans c'est foutu!) qui ont toujours un avis sur la question (et quelle que soit la question), qui sont bourrés de préjugés (plus conservateur, tu meures - demandez à Tanneke, la prof de français, comment est perçu Rimbaud par les élèves de seconde!), et qui chaque jour démontre une aptitude à l'ingratitude sous toutes ses formes.
Mais aujourd'hui, et bien oui, je vais devoir composer et m'occuper pendant une demi-journée de ma cousine âgée de 11 ans. Je vois d'ici vos réactions. A cet âge, rien à faire, elle se garde toute seule. Oui, mais moi, madame, je ne fais pas que "garder" les enfants. Je les occupe. Je les étouffe sous un panel d'activités débridées que mon imagination tordue trouve amusantes.
Et à peu près à chaque fois, le message est clair : non, c'est pas drôle ton truc, c'est chiant. Trop difficile, trop compliqué, trop culturel, trop "adulte"... Gloups, ai-je définitivement quitté l'îles des enfants perdus? Pourtant je veux encore y croire aux fées moi! Comment ça "quand on ne croit plus au prince charmant on ne peut plus croire aux fées?" Je vois pas le rapport?!!

mardi 20 février 2007

Etats des Lieux, fin...

Jeudi 18 Janvier 2007

Quelle journée! Je passe des larmes au rire en un coup de fil! Je suis impossible!
Je m’explique, après une journée passablement pourrie, où j’ai bouffé de la pellicule pour m’éviter de penser trop à moi-même et à toutes les questions qui m’assaillent, je finis malgré tout par une bonne déprime bien gluante! Comment faire pour s’en sortir : crier au secours! Alors, j’appelle Maertge, ma béquille numéro un. Et puis comme ça me démange pas mal, j’appel Johannes. Même si ce fumier ne m’a pas rappelé depuis mon dernier coup de fil, il y a une semaine, où il était « super en retard! » et où il devait me rappeler!
Et là, encore une fois, on en est au même point tout les deux : journée déprime de merde!! Je lui explique mon cas, je me sens seule, j’ai pas le courage d’appeler les anciens amis, je cogite toute la journée. Il me rassure : « appelle-les tes amis, je suis sur qu’ils attendent que ça! Ils sont là pour ça aussi, faut pas hésiter! ». Il a raison, faut que je le fasse, d’ailleurs, je viens de laisser un message à B. Bon, pour finir, il me parle de lui, qu’il a le moral dans les chaussettes, problème de cœur. Je lui dis « vas y, balance, je suis prête à écouter! ». Sous-entendu, j’ai passé un cap, tu peux y aller, je serai là pour t’aider. Et il me dit qu’il en a assez de faire l’assistante sociale avec sa copine, il sait qu’elle est amoureuse et il attend le moment propice pour lui dire qu’il la quitte. Je lui dis, méfie toi, c’est jamais le bon moment et plus on attend, plus c’est compliqué. Je lui conseille de ne pas faire traîner sur deux ou trois mois. Il me dit qu’il attend deux semaines qu’elle ai terminé les partiels. Et il me parle surtout de la fille dont il est amoureux.
Je savais déjà de qui il allait me parler, je me doutais que c’était D. parce qu’il m’en a parlé cet été déjà, à la plage. Et là, il me dit que depuis trois ans que leur histoire est terminée, il pense à elle et il traîne un « vieux sentiment que ça peut reprendre ». Je lui dis « je connais ça! ». Cela le fait rire. « Oui, toi-même tu sais! ». On arrive à être complice sur quelque chose qui me paraissait tellement grave et compliqué pour ma part il y a encore une dizaine de jours! Bref, il m’avoue qu’hier soir, bien bourré, il lui a écris un long mail en lui déballant tout. Mais il n’a pas été au bout, et il a tout effacé! Je lui dis que j’en ai écris des tas de mails que je lui ai jamais envoyé! L’essentiel, c’est pas tellement d’envoyer ces mails, c’est le fait de se poser face à l’écran et de tout mettre à plat, de ne plus se mentir à soi-même et de tout jeter. Il me raconte alors que cet après midi, lui et D. ont discuté sur MSN. Et il lui a tout dit! « Je suis fière de toi! Tu as fait le plus dur! » et je le crois dur comme fer, et il sait par où je suis passé, il approuve mon avis. D. lui a fait comprendre qu’elle ne pensait pas que leur relation puisse recommencer. Elle a certes des problèmes dans son couple, mais elle n’espère plus rien entre eux. Johannes m’a dit combien il avait du mal à digérer tout ça, comment il avait gambergé depuis. Il espère pouvoir rapidement sortir de ce sentiment, de cet espoir d’une nouvelle relation. Il en a assez de ressentir ça. Je lui ai dit que pour ma part, je n’avais pas mis longtemps à m’en sortir, en fait, je pense qu’il a déjà fait une grosse partie du cheminement et qu’il ne lui restait plus qu’à lui parler en face pour être sûr, pour entendre ce qu’elle avait à lui dire, et qu’il savait déjà plus ou moins. Je lui ai dit aussi - j’espère ne pas avoir été trop maladroite - je lui ai dit qu’il ne pouvait pas imaginé le plaisir que je ressentais parce que : je ne suis pas la seule bordel! Je suis passée par là, lui aussi et je crois que de partager une souffrance identique avec lui, c’est pour moi un plaisir immense. Parce que je me rend compte qu’on arrive à se parler sans tabou et à s’aider peut être aussi. On construit enfin une relation d’amitié, qui jusqu’à aujourd’hui était basée sur des bonnes intentions, mais qui avait encore un peu du mal à fonctionner.
On a été obligé de se quitter un peu rapidement, sa copine venait d’arriver à l’appartement. Je lui ai dit une nouvelle fois de m’appeler à tout moment, mon téléphone est allumé même la nuit! Il m’a dit la même chose pour lui! Je sais qu’il voulait encore parler, on se rappellera très vite j’en suis certaine. Je pense qu’il faut que je lui prouve que je suis là pour l’aider à passer ce cap.


Vendredi 19 Janvier 2007

Et bien voilà, la boucle est bouclée. Aujourd’hui, j’ai eu la conversation la plus surprenante et, en même temps, la plus évidente qui soit. D. m’a contacté sur MSN pour discuter, juste comme ça. Elle a eu mon adresse par Johannes, je le savais déjà. Mais jusqu’à cet après midi, elle n’avait jamais essayé de discuter avec moi. Et je n’avais pas vraiment été tentée de le faire, j’avais un peu peur d’entendre ce qu’elle aurait à me dire. En fait, ça a été très agréable, et je crois que véritablement, le fait d’avoir eu ce dialogue avec elle, va encore une fois me permettre de faire un pas de plus vers la « guérison« . Elle m’a raconté son parcours depuis que nous nous sommes quittées, elle a 22 ans aujourd’hui. Elle en avait 14 la dernière fois que je l’ai vue. Je ne peux pas l’imaginer en femme. Et pourtant! Je suis contente d’avoir eu cette discussion, même si en fait nous avons parlé principalement de nos vies, et de l’amour, sans parler directement de Johannes. Elle a accepté de répondre à mes questions, elle a dit quelques mots sur leur relation, et leur séparation. Je ne lui ai pas dit ce que je savais de leur histoire, ce n’était pas le sujet. Je ne lui ai pas dit que j’étais victime d’une fixation amoureuse pour lui. Elle n’a pas besoin de l’apprendre. Je ne lui ai pas dit non plus que je savais que Johannes était obsédé par elle et par leur rupture. Ce n’était pas nécessaire.
Mais bizarrement, alors que nous avons évité tous ces sujets, j’ai l’impression que chacune savait que l’autre en savait plus que ce qu’elle voulait bien dévoiler. J’ai son numéro de téléphone, et la prochaine fois que je passe par Paris, je n’hésiterai pas à l’appeler pour prendre un verre en sa compagnie.
J’ai aussi parlé à Tanneke. Je lui ai dit, ça te parait pas dégueulasse que je me réjouisse à ce point de la douleur de Johannes? Je veux dire, depuis qu’il m’a parlé de sa peine, de ses attentes et de ses obsessions, je me sens d’autant plus soulagée, libérée. Comme si le fait de ne pas être seule dans ma galère pouvait m’aider. C’est pas tellement une question de cruauté, parce que je ne souhaite pas qu’il souffre. Ce n’est pas ce qui me réjouit. C’est plutôt le fait de partager avec lui cette déception amoureuse, et de pouvoir en parler avec les mêmes mots, avoir le même regard sur ce qui nous entoure. Et une fois encore, je me dis que ce ne peux pas être que le fruit du hasard : on se retrouve de nouveau à vivre la même chose, à quelques semaines d’écart. On est posé sur les mêmes rails, c’est pas croyable!
Je repense à ce cercle que nous formons tous les trois, c’est étrange de voir de quelle façon se construisent les sentiments amoureux. Surtout d’entendre ce que D. m’a dit de Johannes, que c’est avant tout un ami de longue date. Comme il l’a dit pour moi. Mon dieu! On tourne en rond là!

Mardi 9 Janvier 2007

Voilà, c’est fini.
Je viens de passer dix jours enfermées dans un monde différent, et je commence juste à réintégrer mon espace. La semaine a été riche en évènements, et je ne sais pas dans quel ordre traiter tout ça. Par ordre d’importance, sans doute.
Alors, tout d’abord, comment ce sont passées mes retrouvailles avec Johannes. Mal. Tendu. De mon côté, j’espérais faire preuve de plus de décontraction. Mais j’étais assez stressée, et je ne suis pas arrivée à détendre l’atmosphère entre nous. Il était sur ses gardes, il m’a avoué savoir parfaitement quel était mon état d’esprit (sous-entendu, il savait que je suis amoureuse de lui). Mais il n’a pas osé me parler. Jusqu’au dernier soir. Enfin, il a quand même tenté une explication délicate le premier soir, pour le réveillon. Il m’a dit qu’il devait « arrêter les conneries » et qu’il savait que j’attendais plus de lui, mais que tout ça était terminé. Je dois dire que je m’attendais à tout ça. C’est sans doute pour ça que je n’ai pas hésité à rejoindre L. dans son lit. Je savais déjà avant de venir au Réveillon que L. serait « ma béquille », mais je ne pensais pas que l’on se retrouverait de nouveau ensemble. Bien sûr, c’est l’histoire d’une nuit, enfin d’un week-end. Mais je dois dire qu’il est tombé à pic et que c’est le meilleur remède que j’aurai pu absorber contre ma déception. Je me suis sentie super bien après ça, épanouie.
Pour en revenir à notre discussion, Johannes et moi, elle aura finalement lieu le dernier soir, complètement bourrés tous les deux, et le cœur lourd d’avoir dit au revoir à un ami. Alors, voilà, enfin, assis face à face sur le lit, on a trouvé les mots qui ont permis de faire disparaître toute cette tension entre nous. Et la déception que j’avais ressentie auparavant a alors disparu. Je ne me sens plus comme « une épine », je ne me sens plus comme celle qui est de trop dans son univers. Les jours précédents ont été tellement tendus, j’avais l’impression de le gêner et qu’il n’avait plus du tout envie de me voir. Là, ce soir, après avoir raccompagné son ami à l'aéroport, on se retrouve tous les deux comme deux couillons, et on est bien obligé de passer ce moment ensemble. Alors, on sort, on boit, on retrouve des amis et finalement, je ne sais pas ce qui fait que tout ce détend entre nous. Est-ce juste que Johannes a besoin de sentir une personne qui l’aime à ses côtés? Pour se sentir moi seul? En tout cas, nous retrouvons alors notre complicité. Et finalement, c’est avec pas mal de facilité que je vais entendre ce qu’il a à me dire, et tout aussi facilement, je lui dirai ce que j’ai sur le cœur.
Nous passons une courte nuit ensemble (aucune ambiguïté, juste du réconfort), et ce matin là, une deuxième fois, il va me surprendre. Alors que je n’y crois plus une seconde, il va tout de même faire un effort immense pour me raccompagner jusque sur le quai de la gare. Je pense que j’ai retrouvé un grand ami.
C’est sans doute pour ça que ma peine n’est pas celle que j’avais imaginé. J’avais cru ressentir une douleur plus profonde et plus forte, mais je ne sens rien de tout cela. Je suis juste maintenant un peu orpheline, j’avais mis beaucoup d’espoir en nous deux et toute cette romance que je m’étais inventée occupait mon esprit et mon cœur en attendant la suite. Je sais aujourd’hui que je possède un ami, qui est cher à mon cœur et pour qui je compte plus que certains de ses potes qu’il voit toutes les semaines. Parce que je le connais, il me connaît, nous sommes sur un même fil de pensées. Et aujourd’hui, je mesure plus ma chance que ma peine. Oui, je lui ai dit que je l’aimerai toujours « différemment » de ce qu’il entend. Il sera toujours spécial pour moi. Mais je sais aujourd’hui que notre amitié saura résister plus longtemps que toutes les romances dont je m’enticherais dans le futur!
Parce que je suis un sacré cœur d’artichaut quand même! Alors quel sera le prochain?

Jeudi 11 Janvier 2007
Voilà trois jours depuis mon retour. Les choses se passent plutôt bien, même si ce matin une espèce de nausée m’a pris à la gorge et ne m’a pas quittée jusqu’à ce soir. Je sens le manque de ma petite tribus autour de moi, de Johannes aussi, bien sûr. Je viens de passer d’une vie en communauté à la plus totale solitude, et le contraste est fort, difficile à digérer.
En même temps, j’ai commencé à analyser pas mal de choses, entre autres, comment j’ai interprété ce qui s’est passé entre Johannes et moi. Parce que maintenant que les choses ont été mises à plat entre nous, je revois tous ces évènements à travers un prisme différent. Et tout s’éclaire, et je me dis « quelle nouille tu fais! Comment tu as pu penser qu’il en était autrement! Comment tu as pu imaginer autre chose! » . Je commence à mieux me rendre compte à quel point l’amour rend aveugle. On ne veut voir et comprendre que ce qui peut aller dans le sens de ce que l’on espère au plus profond de son cœur. Ainsi, quand Johannes m’a dit « j’ai pensé à toi tous les jours » ou encore « j’ai besoin de quelqu’un comme toi », j’ai tout de suite compris ce que je voulais entendre, c’est-à-dire une déclaration amoureuse et non pas amicale! Tout ça me paraît tellement ridicule aujourd’hui, j’ai presque honte de mes sentiments. Je commence vraiment à me dire que j’ai réagis comme une adolescente, en même temps, je ne pense pas qu’on grandisse vraiment un jour. J’ai toujours l’impression d’être en représentation, c’est-à-dire d’avoir 19 ans à l’intérieur et de devoir prétendre en avoir 26. Je crois que tous les adultes autour de nous jouent ce même rôle, et que même âgée de 70 ans (si j’atteins cet âge), je continuerai de me voir comme la jeune fille de 19 ans que j’étais. Pourquoi cet âge de 19 ans? Je le cite toujours, je viens juste de m’interroger pourquoi? Peut être parce que mon premier amour un peu sérieux m’est arrivé à cet âge.
Pour en revenir à mes sentiments pour Johannes, je crois que je suis beaucoup moins attristée que je ne l’aurai pensé au départ. Je crois que les moments les plus durs pour moi, et bien ce sont passés bien avant, dès mon retour en octobre. Parce que j’ai su très vite que tout était foutu et que j’avais mal interprété ses paroles et ses actes. Même si je me pose la question aujourd’hui « pourquoi a-t-il couché avec moi? ». Faudrait que je lui demande un jour.
Autre interrogation : pourquoi ça ne fait pas si mal finalement? Je ne comprend pas vraiment. Je suis plus déboussolée que désespérée. Qu’est-ce que je craignais le plus finalement? Je savais en allant là-bas que je n’étais pas attendue. Je veux dire que si il avait été amoureux, il n’aurait pas attendu et mon téléphone aurait sonné tous les jours, je serais allée le voir bien avant le nouvel an. Je crois que ce que je redoutais, c’était de perdre ce contact avec lui. J’ai essayé de le gommer de ma vie pendant cinq années, et pour finir, en l’espace d’une nuit sur la plage, toute cette mascarade a été effacée, réduite à néant. Je ne peux pas le perdre à nouveau. Alors si je dois me contenter de l’avoir pour ami, je prend le pari et je suis même satisfaite de la situation. Parce que les filles continueront à passer entre ses draps, mais moi, je resterai là, toujours la même à ses côtés, prête à écouter et surtout prête à partager et à donner aussi. Parce que, bon, j’ai besoin de lui, je dois admettre que c’est la seule oreille masculine de mon entourage aujourd’hui. Et j’en ai bien besoin. Alors j’essaie de mettre de côtés mes rêves de midinette, mes aspirations à la passion. Tout ceci représentait une espèce de conte de fées : le premier amour de mon enfance pour lequel je continue de vouer une passion irraisonnée. Tout ça m’évite en tout cas de penser à ce que j’ai détruit, à ma vie de couple d’avant, peut être pas fabuleuse ni passionnée, mais dans laquelle je trouvais en tout cas un partage. Quelqu’un avec qui partager, discuter, vivre. Je crois que je ne dois pas commencer à me dire que je ne pourrais plus jamais retrouver ça. J’ai pourtant l’impression que c’est quelque chose que je ne pourrais plus jamais atteindre. Le chemin est tellement long avant de rencontrer la personne qui sera amoureuse de moi et dont je serai amoureuse. Qui acceptera de lier son destin au mien, avec qui je pourrai construire.
J’éprouve pour l'instant une certaine jalousie pour tous les gens qui ont la chance de passer du temps à leur guise avec Johannes. Résister encore et toujours au temps qui passe, être là l’un pour l’autre au moment difficile. Tout cela va être compliquer dans notre cas, parce que nous sommes si loin l’un de l’autre. Et même si pour moi, il est avec moi tous les jours, pour lui la donne est différente. Johannes est un espèce de gourou au centre d’un maelström communautaire, une tribu de musiciens, d’amis, de petites amies et de jeunes filles en fleur en train de se pâmer devant sa carcasse de poulet pourtant charismatique! Il attire les gens comme des mouches autour de lui, son pouvoir de séduction dépasse les sexes. Je n’ai jamais compris d’où sort cet engouement mystérieux autour de sa personne. Je sais qu’il aime par-dessus tout séduire. Mais tous les séducteurs ne sont pas séduisant! Vous me suivez? Lui n’a pas d’effort à faire,la terre entière lui sourit. Alors, d’un côté, je devrais déjà être réellement ravie de la chance qui m’est donnée. Je fais partie du clan, même si je suis loin. Et je suis même haut placée dans la hiérarchie des disciples du maître.
Il faudra un jour que je lui fasse part de mes réflexions, ça pourrait l’amuser!