mercredi 30 mai 2007

dimanche 27 mai 2007

Un moment très spécial, avec une personne très spéciale

Me voilà de retour de week-end. Deux jours à la montagne, pour fêter l'anniversaire de Guillaume. Première soirée donc, avec lui et sa bande, en dehors du pub. C'est vrai que l'on se connait que depuis le 10 Février. Récent donc.
Alors, voilà. Pour résumer, je ne sais plus ce que je veux après ce week-end. Parce que Guillaume ressemble de plus en plus à Johannes, avec quelques années de plus et quelques différences évidement. Mais vraiment, je suis troublée par notre relation : il me cherche à certains moments, puis m'ignore royalement à d'autres. Ca, plus le fait que depuis notre rencontre je suis persuadée qu'il est gay... Il ne l'est pas exclusivement en tout cas. Gros bordel donc dans ma cervelle de moineau. Je crois qu'il m'a vraiment déstabilisée à deux reprises : d'abord lorsqu'il a dit que le moment était très spécial, avec une personne très spéciale (moi). D'autant plus troublant pour moi, qu'il m'a dit un peu embêté la semaine dernière qu'il m'avait invitée sur un coup de tête, un peu par hasard, qu'il n'y pensait pas vraiment. La deuxième fois, c'est au moment où je suis allée me coucher, au petit matin. Une phrase un peu sybilline au sujet de son ex qui, elle, restait debout, et qui était "très spéciale" pour lui. Toujours le même adjectif. J'ai tourné la phrase dans ma tête mille fois, je ne comprend toujours pas ce qu'il a voulu dire.
En un mot : je commence à m'enticher de lui, je le regarde avec envie, il me plait. Son corps, son déhanché, sa stature, sa voix (grave comme celle de Johannes).

mardi 22 mai 2007

Avoir mal ou pas

Bon, bon, bon, oui, oui, oui.
Nina, tu l'as vu venir, moi pas vraiment.
Voilà, on peut le dire, je commence à ne plus savoir où j'habite.


Je commence à tomber dans le piège, je crois que je m'attache à mon nouveau chum.
Je l'ai croisé hier soir dans la rue, et sa réaction un tantinet froide m'a remis brutalement les pieds sur terre.
Alors, deux options s'offrent à moi (j'aime à croire que j'ai le choix, même si c'est foutu d'avance) :

  • je ne veux pas être déçue, alors pour éviter ça, je vais juste arrêter de penser à lui, je ne vais plus rire avec lui, je vais le détester, le trouver moche, et enfin, passer à la moulinette mes souvenirs de ces dernières semaines.
  • je veux croire que je peux affronter ça toute seule comme une grande, poursuivre cette relation tant qu'il le veut bien, tomber définitivement amoureuse, me faire plaquer, pleurer, gémir et me faire consoler par les femmes de ma vie.

Bon, les filles vous êtes prévenues, avec un peu de chance, ça collera avec la date de votre visite chez moi...

samedi 19 mai 2007

Arrières-pensées

Voilà, je meurs d'envie de vous montrer mon nouveau flirt, alors voilà, ce n'est pas lui, mais ça pourrait l'être...
ah, et puis j'avoue, je commence à y penser différement à nous deux...

Anacoluthe

Bon d'abord, faire le point : oui j'en fais des tonnes en écrivant sur ce blog, j'en rajoute énormément jusqu'à en devenir ridicule et c'est pour cela que je te remercie ma tendre Nina d'avoir pointé du doigt mes grossières erreurs. En bonne copine, tu ne m'épargnes pas, c'est bien ce que je te demande!
Maintenant, allons-y pour le vrai sujet : je m'étonne encore de ce qui m'arrive. Il y a moins d'un an, je ne donnais pas cher de ma peau. Trop dévorée par le travail, engluée dans ma relation amoureuse (qui ne l'était plus), culpabilisée par chacune de mes décisions. J'étais démotivée, peu sûre de moi, de mes choix et de mes désirs. Depuis, un bon coup de balai plus tard, j'ai l'impression d'être entièrement différente et moi-même pour la première fois. Je sors tout juste de ses draps, et après seulement trois petites nuits avec lui, je me sens pourtant totalement moi-même, sans le moindre complexe, sans attendre quoi que ce soit. Et là où j'ai progressé, c'est que je n'attribue pas ces changements à cet homme, mais juste à moi-même. Il n'est pas l'homme idéal, il ne m'a pas changée, il ne m'a pas ouvert les yeux ou l'esprit, il n'a même rien fait du tout. Il est juste lui, drôle, cultivé, léger mais cynique.

mardi 15 mai 2007

Epidémie

Je suis malade. Oui, encore une fois, j'ai déchiré une feuille et je l'ai jeté au vent en attendant que l'un d'eux s'en saisisse. Parce que, une nouvelle fois, je me retrouve le cul entre deux chaises, enfin entre deux tabourets de bar. D'un côté, Tomas, le dernier accostage. De l'autre, Guillaume, mon chevalier servant mais surtout platonique. C'est pas possible d'avoir un mix des deux? Un homme avec la fraîcheur de ses 20 ans et l'assurance de ses 30 ans? Un homme doucement viril, délicatement masculin. Un alter ego savoureusement coquin et bourré de sous-entendus? Merde, je sais que je m'enfonce encore une fois sur une pente très glissante, mais je suis tellement satisfaite par chacun d'eux, chacun à leur manière. Alors, certainement, je suis bien d'accord, mes fantasmes sont voués à l'échec concernant Guillaume. Il ne va pas changer d'orientation sexuelle pour mes beaux yeux, quoi que? Mais pour Tomas? Mon dieu, moi aussi j'ai quinze ans Nina! Mais quel plaisir et quelle douleur exquise! J'ai le sourire aux lèvres, sans arrêt, je ris. J'ai le pied léger et le regard en coin. Je ne lutte plus contre personne, tout me paraît doux. Je regarde en arrière, et non, je ne regrette rien. Je vis.

dimanche 6 mai 2007

Le bal des faux-culs

Ce soir, c'est le grand soir. Les élections sont bouclées, nous avons tous fait notre devoir, amis, famille, voisins. Mais l'envie n'y était pas vraiment. Je suis allée voter en traînant un peu la patte. Le résultat, on le connait depuis deux semaines, fin du premier tour. Et c'est avec très peu d'enthousiasme que je suis entrée dans l'isoloir. Un peu la gueule de bois, mais avant même d'avoir consommé. Et depuis déjà un quart d'heure, alors que toutes les chaînes de télé ne peuvent pas nous dévoiler le résultat avant 20h (heure de Paris), j'ai déjà lu les résultats. Sur le site d'un quotidien belge. Pas de surprise, j'en viens même à regretter l'ancien. Aïe.

PS: est-il possible que les élections puissent provoquer des manifestations psychosomatiques? Parce que depuis que je suis sortie de l'isoloir, j'ai une douleur sous le pied qui me fait dire que je vais avoir une belle verrue plantaire. Pour 5 ans paraît-il!

vendredi 4 mai 2007

Mlle V & moi

Mon expérience de lundi soir (et ce qui a suivi) m'a éclairée sur mon comportement terriblement prévisible. Malgré tous les efforts que j'ai fait pour tenter de m'analyser, je me rend compte que je retombe à chaque fois dans les mêmes travers.
Il a fallu que je me fasse avoir comme une cruche et que je cède à mes pulsions de coeur d'artichaut. J'ai soutiré le numéro de téléphone de ma dernière conquête à un ami commun. Je crois que je ne suis pas encore prête à être simplement indépendante de mes pulsions.
J'ai eu pas mal de culpabilité d'être partie comme une voleuse, alors que nous sommes amenés à nous revoir, forcément, puisque nous avons des amis communs. C'est sans doute pour ça que j'ai désespérément envoyé ce message inepte.
Alors, quel rapport avec Mlle V? Et bien, disons qu'elle et moi sommes sur la même ligne vertigineuse, mais chacune à une extrêmité. Je ne sais pas résister à mes pulsions, elle n'arrive pas à dépasser ses craintes. Alors peut être qu'à force de persévérance, on finira par être enfin en accord avec nous même.

mardi 1 mai 2007

This is our last dance?

Hier soir, lundi, soirée quiz «évidemment »!
Fin du quiz vers minuit, l’équipe s’éclipse peu à peu. Comme nous étions installés à l’étage, je décide de rester un peu avec Jay. Ça fait deux semaines que je ne suis pas venue, alors je compte passer un moment avec lui. Franck arrive juste à ce moment, en très grande forme. Je bois un shooter avec lui, et un ami à lui arrive et s’installe à côté. Je l’ai déjà vu ici, pas souvent, mais déjà vu. Il a sa guitare avec lui, sortie de répétition. Franck nous laisse très vite tomber (c’est Franck!), et du coup, plus par politesse qu’autre chose, le jeune homme entame la conversation. Assez vite, on parle de musique, et on se retrouve sur une certaine ouverture d’esprit. On apprécie des styles très différents, on est curieux de tout. On discute cinéma, littérature, philosophie, bref j’ai en face de moi un homme ouvert et curieux. Il me propose de passer chez lui après le pub pour fumer un peu, et j’avoue que je n’ai pas la moindre arrière-pensée lorsque je lui dis oui. Pour moi, il est intéressant, ça fait longtemps que je n’ai pas eu une discussion comme ça.
Alors que l’endroit va fermer, Tomas et moi plions bagages, et tout naturellement, je le suis chez lui. On discute toujours de tout et de rien, nous nous installons « à la romaine », allongés, appuyés sur un coude, pour fumer. De fil en aiguille, il « m’emprunte » ma main, puis l’autre. Je n’ai pas pensé une seule seconde que je pouvais intéresser ce garçon. Avec ses cheveux en pétard, ces petites lunettes rectangulaires à large bord et son piercing, il me fait penser à Johannes. Mêmes références musicales aussi, même humour.
Alors, oui, je ne suis peut être pas spécialement attirée, mais son caractère et notre discussion m’ont rapproché de lui. Avec une lenteur spectaculaire nous nous approchons l’un de l’autre et les premières caresses me font l’effet de la première bouffée de nicotine après une longue abstinence. Pourtant, ma dernière rencontre date d’un mois et demi, mais elle avait un goût d’inachevé. Alors, là, autant vous dire que je ne comptais pas en rester là. J’ai consommé jusqu’à la lie ce qui m’était offert.
Là où je me mettrais des claques, c’est sur mon comportement d’après l’amour. Je ne sais pas ce qui m’a déstabilisée comme ça, peut être parce que c’était tellement inattendu pour moi ce soir, parce que j’étais repu de ses baisers, moi qui n’ai connu que des amours fast-food depuis six mois. Et j’ai été silencieuse, muette, je ne pensais qu’à une chose, filer. Partir, rentrer chez moi. Lui aussi était un peu weird, il parlait beaucoup, plaisantait, mais je voyais bien qu’il était embêté, mal à l’aise. Finalement, on a écouté encore Bowie, puis je suis partie. Nous nous sommes embrassés, au revoir, et je n’ai rien dis de plus. Pas de « donne moi ton numéro », pas de « on se voit ce week-end? », rien de tout ça. Et maintenant, je me trouve con. Je sais que je ne veux pas d’une relation ordinaire, suivie. Mais une relation secrète et ponctuelle, je vote oui! Alors à moi de trouver le moyen de le contacter et de lui dire tout ça. Entre adultes cultivés!