mardi 25 septembre 2007

Décision / Action

J'ai pas fait dans la dentelle.
Je suis revenue de Hollande, décidée à ne pas me laisser déprimer par une histoire merdique que je ne maîtrisais plus. J'ai tranché dans le vif. Une nuit passée ensemble, malsaine, trop seule et pourtant avec lui. L'impression d'être une roue de secours, d'être là juste parce qu'il ne veut pas être seul. Je pense que ça aurait pu durer encore quelques semaines sur ce mode. Mais j'étais décidée à ne pas me laisser bouffer. Parce qu'en bonne madone des déshérités du coeur, je ne voulais pas agir maintenant, alors que lui est en position de faiblesse (grosse déprime + licenciement). Mais bordel, et moi ?
Résultat des courses : je me sens capable de le revoir dans le cadre strict de relations amicales, le sexe étant TOTALEMENT exclu. Mais la grande question, c'est : acceptera-t-il des relations amicales ? On verra bien.
En attendant, la chasse est ouverte...

La Rose Sauvage

Spontanée Prête à tout Loveuse Aspirante (SPLA) Belle, mais pleine d'épines... Vous êtes La Rose Sauvage.

Encline au cynisme, au sarcasme et à la critique, vous attirez un certain type de partenaire. Dans l'espoir de vous séduire, il vous fait des avances, des sourires en coin, passe du temps avec vous, et finit par vous déclarer sa flamme... Et c'est à ce moment-là que vous lui égratignez le coeur. Pourquoi? Parce que vous êtes ce rare type de femme indépendante, qui se suffit à elle-même, et qui, certes, aimerait trouver l'amour... mais pas avec une mauviette.

Vous ne vous prenez pas trop au sérieux, et c'est vraiment agréable. Vous n’êtes pas coincée, et vous ne vous racontez pas d'histoires. Dans une relation amoureuse, le sexe n’est pas votre priorité; vous préférez de vrais sentiments. Pour votre âge, vous avez eu peu de relations sexuelles, cependant, et c'est là le coeur de vos problèmes: vous êtes très sélective.

Mais le problème ne vient pas tant de vous que des hommes que vous rencontrez, n'est-ce pas? Vous avez de hautes exigences, difficiles à combler. Certes, vous êtes sur la branche, prête à être cueillie, mais pas par n'importe qui.

Evitez toujours: Le Bachelor (PGPE)

Envisagez: L'Arsène Lupin (SPLE)


Ce n'est pas de moi, c'est un extrait d'un test de personnalité que vous trouverez ici.

jeudi 13 septembre 2007

Plaque-je ou pas ?

Bon, j'pourrais jubiler et dire : je le savais, je l'avais dit, j'ai encore raison.
Ben en vrai, ça me fait chier, ça m'emmerde.
Moi je voulais avoir tort pour une fois. J'voulais être surprise par moi-même, par mes sentiments et par lui, aussi. J'voulais construire ma petite histoire bancale, avec ce mec plus jeune que moi, qui en a vu des vertes et des pas mûres et qui, surtout, est tout aussi plein de défauts que moi.
Ben, en lieu et place d'une petite histoire sans prise de tête, me voilà à me pendre au téléphone dans l'attente d'un hypothétique coup de fil. Parce qu'après le coup d'accélérateur de ces dernières semaines, le pourri a mis un coup de frein. 3 jours sans nouvelles. Et surtout, 3 jours sans répondre à mes appels. Le pourri.
Ce qui me déçoit le plus, c'est mon comportement. J'suis une vraie carpette, amoureuse éperdue, qui attend avec des yeux de merlan frit que son prétendant lui donne le signe de respirer.
Tire toi de mon soleil, bordel ! Laisse moi vivre, fout moi la paix !
Faut que j'me reprenne, je suis à la veille de partir une semaine au Pays-Bas, faut pas déconner, faut que je m'amuse, que j'en profite et que je L'OUBLIE (pour quelques jours au moins...) !

mercredi 5 septembre 2007

Jalouse

4 mois,
4 mois et depuis peu une nuit sur deux passée ensemble. Voilà une fréquence inhabituelle pour un plan cul. Et puis, le pacte de l'exclusivité a été signé, c'est officiel. Son prénom est apparu pour la première fois dans la conversation du dimanche, au grand soulagement de ma cousine cadette, étouffée par l'envie de lacher le morceau : un trop gros secret pour sa langue de pipelette !
Bref, "on" est ensemble. Weird. J'ai l'impression que tout ça va très vite malgré les 4 mois "d'approche". Je ne peux pas m'empêcher de m'assurer que je n'envahis pas son espace vital, que je ne dévore pas son temps libre.
Mais en même temps, quand il m'a raconté cette histoire, mon petit coeur a fondu. J'étais jalouse. Notre rencontre, notre histoire n'aura jamais cet effet là ! Nous, on a pris notre temps, on a appris à se connaître. Pas de romantisme fiévreux, pas d'image choc, pas de plan cinématographique. Merde, faut être conne pour être jalouse d'une histoire qui a bien mal fini !

On ne sera jamais "ça"

Fin de journée, une rue bondée du centre ville. Ca file, à droite, à gauche, chacun le nez dans son col, au pas de course. Elle, elle porte un carton à dessin bien trop grand pour elle. Elle avance, sens sud nord. Lui, fatigué, il descend en sens inverse, juste un peu plus attentif aux autres que la moyenne.
Elle le voit. Non, elle le regarde. Il ne cherche pas à fuir le contact visuel, au contraire il soutient son regard. Arrivée à sa hauteur, elle l'agrippe par l'épaule, le pousse dans l'angle d'une porte cochère, ouvre son carton à dessin et dis : "regarde !"
Lui, lui partout, sur chaque case de la BD qu'elle lui présente. Il croit pas au destin, ni à tout ces trucs télépathiques niaiseux. Mais il aime la coincidence, ça lui déplait pas sa façon à elle de l'harponner, avec ses dessins. Alors, oui comme elle lui plait, il accepte de boire un verre, et quelques heures après, le voilà à genoux devant elle : "je t'aime". Jamais il ne l'avait dit avant, jamais il ne l'a dit depuis...