jeudi 29 mars 2007

C'est platte!

Coudonc les gens, j'ai un problème.
Aidan, le gars à qui j'ai donné mon dernier pétale, vit une jolie histoire de coeur avec une des filles de l'association! Quelle idiote je fais! Ca s'peux-tu? J'suis don ben coqu'l'oeil ! Vous imaginez bien que j'étais tentée de faire la Baboune quand j'ai découvert le pôt aux roses, mais j'ai gardé bonne face, genre très naturelle, tout va bien, je vais bien!
Pourquoi que je buckes toujours sur des chums déjà pris?
Pis tiens, c'est peut être pour ça qu'elle me regardait croche la fille?

Merci à Alain Perron et son précis de Parlure Québécoise.

mardi 27 mars 2007

Dr Cynic & Mr Haughty

J'en ai peu parlé dernièrement, mais la situation ne change guère. Mon oncle est toujours à l'hôpital, pratiquement totalement endormi, sous respirateur. Les sondes se multiplient, les perfusions également, et son état général est encore très mauvais. Mais ce qui aujourd'hui m'a le plus fait mal, ce qui m'a révoltée, c'est l'attitude du toubib.
Après une nouvelle série d'examen, mon oncle change d'étage. Toujours en réa, mais à un autre étage. On attend donc près de deux heures et demie avant de le voir et de pouvoir rencontrer le médecin. Cette brave dame finit par nous laisser entrevoir sa charmante personne et nous gratifie d'une courte tirade sur l'état de santé gravissime de mon oncle, le tout prononcé entre deux portes, au milieu du couloir de réa, et parsemé d'autant de sigles médicaux que le cas lui permet. "En bref, il n'est pas prêt de sortir et tout ceci est très mauvais". Sauvée par le gong, la doctoresse s'enfuit à travers les couloirs, ravie d'avoir réussi à éviter nos questions.
Et bien non! Je ne suis pas d'accord. C'est beaucoup trop facile. Nous balancer son jargon médical au museau sans prendre une minute pour nous l'expliquer, je n'admets pas ce comportement. Dès demain, je compte bien prendre le taureau par les cornes et exiger un rendez-vous. Le cas est suffisament grave et désespéré, on le sait. Nous sommes capables d'entendre ce qu'il en est. En nous avons besoin de le savoir.

dimanche 25 mars 2007

No Sex and the city

Vous avez un moment devant vous? Parce que ça va être long.
Je m'explique. J'ai passé un bon week end. C'est une bonne nouvelle me direz vous? Oui, c'en est une.
Mais là où le bât blesse, c'est que ce fût un week end No Sex. Pas de panique me direz-vous? Oui, c'est vrai que mon dernier flirt remonte à une quinzaine de jours. Pas de quoi fouetter un chat.
Mais mon problème vient de mon penchant pour l'amour. Griet, le coeur d'artichaut, une feuille pour tout le monde! Et la dernière feuille en date s'appelle Aidan. Il fait partie d'une association de quartier où je viens de pointer mon nez. J'y suis entrée le jour de la St Valentin. L'ambiance m'a réjouit, alors je me suis lancée dans l'aventure. Evidement, l'aventure humaine a rapidement pris une épaisseur supplémentaire avec la présence de Aidan. J'ai pas vu venir tout de suite les signes, pourtant je devrais finir par les anticiper, non? J'en ai déjà semées des feuilles à tout vent! D'ailleurs, à votre avis, un artichaut, ça possède combien de feuilles? Est-ce qu'à un moment, je vais me retrouver sans munition?
Pour en revenir à Aidan, je suis en phase d'approche avec analyse des signes. C'est à dire que j'épluche le moindre regard et la moindre parole. Et je tente d'analyser l'immatériel. Les regards, l'électricité de l'air, la fluidité des corps. En d'autres mots, j'ai quinze ans.
Alors vous comprenez mieux ma déception après ce week end plein de promesses. Une longue journée à l'association passée ensemble. Bon, ok, il y avait aussi une quinzaine d'autres membres, environ cent personnes à gérer sur scène, sans parler des quatre à cinq cents spectateurs.
Mais qu'importe! Je m'étais déjà fait un scénario, une idylle sur fond de fête Bobo. Fi de la fatigue, de la pluie, de la foule, des chiottes qui débordent! A moi l'amour!
Et ben non, Griet, ça se passe pas comme ça dans la vraie vie.
Alors, oui, il va falloir ramer encore un peu pour trouver un moyen de se voir en tête à tête, en dehors de l'association. Ce qui signifie l'inviter à prendre un verre. Aie, on passe aux choses sérieuses, là?


vendredi 23 mars 2007

A la manière de... klöd


Top 10 Signes que tu passes un peu trop de temps au Pub.

1. "Hey! Mojito?" sont les premiers mots de la serveuse canadienne à ton entrée au pub.

2. Tu connais tellement bien la carte des cocktails que tu te permets à l'occasion de conseiller des clients inexpérimentés.

3. Le videur, qui a beaucoup d'humour, ne tente même plus de te mettre dehors comme les autres à la fin de la soirée; il pense que tu dors sur place.

4. Ta première pensée du jour, c'est : combien d'heure avant le pub?

5. Tu cherches un job central pour pouvoir déménager dans un appart' central pour être à deux pas de ton pub. Et dire adieu à ta voiture.

6. Parce que, oui, tu dis "ton pub".

7. Tes goûts en matière de déco ont pris un drôle de penchant pour le vert, le cuir, le bois et le laiton.

8. T'en viens à te dire que le coloc idéal, ce serait un des serveurs de ton pub.

9. A chaque fois que tu viens à ton pub, tu mets une heure et demie pour saluer ceux que tu connais et trois heures pour leur dire au revoir.

10. Tu négliges total ton intérieur et tu as même oublié le nom de ton cabot. Tiens, il est à qui ce cabot?

mardi 20 mars 2007

Tribute to Mere indigne


J'vous ai dit que j'ai rêvé que je frenchais Sting? Enfin, dans mon rêve, je l'appelais par son petit nom, Gordon.

Friendship is...

Mon amie Nina/Tanneke m'a encore une fois inspirée.
Pas tant parce que j'ai envie ou besoin de faire un compte des gens qui comptent pour moi et qui me restent, mais plutôt à cause des bizarreries de la vie et des coïncidences tellement piquantes qu'elle nous offre parfois.

J'étais en train de découvrir les dernières nouvelles sur le blog de Tanneke - un post ayant pour titre "Friendship is" - quand mon portable a sonné. Mon très cher Johannes. Commence une longue conversation. J'aime nos conversations. Parce que nous parlons de rien en particulier. On ne parle de rien, c'est ça qui est important. Je lui lis alors la première phrase du message de Tanneke. Quel éclat de rire! Car j'ai perdu toute dignité le 7 Janvier 2007 - tiens une date qui devrait lui plaire! Je n'en suis pas fière, mais je pense que cet évènement a "soudé" notre relation qui dure depuis bientôt 13 ans. Et je ne suis pas inquiète quand à notre avenir.

On parle aussi de ma soirée d'hier. Au pub, comme d'habitude. Et j'en viens à m'interroger sur mes relations avec Martin, Jay, les autres barmen et les habitués.
La soirée d'hier a été spéciale. Peu de monde au bar, et après le quiz, la salle s'est rapidement vidée. J'ai rejoint Jay à l'étage. Je tenais à le voir un peu plus, car samedi - Saint Patrick oblige - nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour bavarder. Et il m'a dit qu'il avait l'impression que je boudais. Alors, je voulais réparer un peu ma désinvolture. Il m'offre un verre, nous discutons. Un groupe de mec, la petite cinquantaine, commande des shooters au bar. Il me sert un deuxième verre. Les mecs m'interpellent. "Tu vas boire ça? en plus de ta bière?" Ce à quoi Jay leur répond : "c'est pas un problème pour elle, c'est une alcoolique!" Le moins que je puisse dire, c'est que les mecs en question en ont la bouche bée. A quoi Jay leur rétorque - avec un clin d'oeil à mon attention - "vous inquiétez pas, je peux tout me permettre, je suis son barman!" C'est dit!

Martin a décidé de fermer l'étage plus tôt qu'à l'ordinaire, il est venu manger un morceau et nous avons discuté un peu. Son boulot, la fatigue, mais en même temps, ça lui plait et il ne veut pas s'en plaindre. Je lui dit, tu passes beaucoup de temps ici, tu travailles tous les jours. Il répond, oui tu peux le dire sans prendre de pincettes, j'ai pas de vie sociale! Ma vie sociale est ici, c'est Guillaume, Frank, Toi,... Waouh, j'en suis flattée. Je suis donc entrée dans le champ des amis, et plus uniquement celui des habitués. Martin donne d'ailleurs dans le petit surnom à mon encontre.

Donc je n'ai pas tort. Il ne s'agit plus seulement de relations superficielles de client à serveur, amicales mais son fond. D'ailleurs, la fin de la nuit me le prouvera encore une fois. Installée à la table de l'équipe, le bar est vide. Le patron nous sert à tous un verre, on le charrie sur ces qualités de serveur. Il a envie de rire lui aussi et se laisse faire gentiment. Et je passe une très bonne soirée. Bien entourée.

Isn't this ironic?

Notes prises au Pub hier soir :

Bon voilà, retour à la case départ. Presque. Parce que cette semaine je vais avoir mon deuxième entretien pour le job. J'espère que ça va le faire. Quite strange. D'un côté, j'ai de quoi me rejouir pour mon avenir proche, de l'autre de quoi m'inquièter pour l'avenir incertain de mon oncle (Saint Expédit). Les choses ne vont pas aussi bien que l'on espérait. La greffe n'est pas aussi "efficace". Risque accru de mortalité. Pas glop. Sinon, j'avoue que je mouline beaucoup et j'espérais voir ce soir Laurent. Pas grande chance non plus qu'il débarque. Mieux comme ça. Continuer de positiver. Le bon est pour bientôt.

jeudi 15 mars 2007

Prises de chou ordinaires

Donc, comme vous vous en doutez, pas de nouvelles.
Et alors, comme vous vous en doutez aussi, les prises de chou ordinaires commencent.
Donc, sans ordre de préférences, voici les interrogations qui m'assaillent :
1. qu'est-ce que j'ai encore fait??
2. qu'est-ce que j'ai encore dit?
3. qu'est-ce que je n'ai pas fait?
4. qu'est-ce que j'ai mal fait?
etc...

Bon, je ne peux pas dire que le jeune homme va me manquer, je le connais à peine. Mais c'est mon ego qui a pris un coup dans l'aile. Ben oui, j'étais tellement flattée : "bombe le torse ma grande!". Et puis oui, j'avoue, j'avais senti un très bon feeling avec Laurent.
Alors là, ben forcément la descente est difficile. Pourtant, je pensais avoir appris pas mal de choses grâce à mes récentes expériences amoureuses. Je me pensais très forte et je croyais tous savoir des relations avec le sexe opposé. Pour moi, il suffisait de faire preuve d'humour, de franchise et surtout d'indépendance d'esprit pour être la partenaire idéale. Primo, c'est pas parce qu'un homme met sa langue dans ta bouche que vous ETES ensemble. Deuxio, c'est pas parce que tu fais l'amour avec lui que vous ETES ensemble. Tercio, ne fait pas à autrui ce que tu ne souhaites pas que l'on te fasses.

Alors aujourd'hui, je ne sais pas bien quoi penser. J'admets tout à fait qu'une rencontre dans le cadre d'un bar, qui plus est avec un homme de passage, n'est pas le signe d'une relation amoureuse stable. Mais l'idée d'une aventure sans lendemain ne me déplaisait pas. Pourquoi pas se revoir à l'occasion quand celui-ci serait de retour dans ma ville? Je n'attendais guère plus de cette rencontre. Mais là, je suis franchement déstabilisée. Et déçue.

Un beau jour commence...



Ah! Rachel, que ma journée aurait été maussade sans toi! Voilà l'horoscope de Rachel, la star locale de l'astrologie. Bon, peut être que la concierge a fini par céder...

Les choses changent. Passion possible. Aide d'autrui. Vous attirez l'attention sur vous. Vous pourriez vivre un coup de foudre, un vrai.



mercredi 14 mars 2007

How dare he...?








Bon dans ces cas là, il y a deux positions très différentes à tenir, au choix et selon ses capacités.

1. Il ne m'appelle pas parce qu'il a eu un grave problème, un empêchement totalement imprévu (son téléphone portable a été avalé par le chien de sa concierge qui refuse qu'on éventre son caniche pour lui permettre de me joindre à temps pour notre rendez vous de ce soir) et il souffre terriblement de ne pas pouvoir m'appeler.

2. Il ne m'appelle pas parce qu'il n'a jamais eu l'intention de m'appeler. D'ailleurs, il a fait semblant d'enregistrer mon numéro de téléphone dans son portable. Et il a déjà oublié mon prénom.

Je vous avoue que pour le moment présent, je suis encore assez naïve pour croire à la première hypothèse. Alors, nous allons voir pendant combien de temps je tiendrais cette position. Comptez sur moi pour étaler ici-bas mes avis sur la question.






mardi 13 mars 2007

Je lache le morceau

Bon j'avoue, mon message était un peu énigmatique concernant ma rencontre d'hier soir. Alors pour être franche avec vous, j'ai pris l'initiative de raccompagner Laurent à son hôtel. Manifestement, le coup de foudre a été réciproque, et la soirée belle et trop courte.
Peut être allons nous nous revoir bientôt, si son boulot le ramène ici; à suivre...

Infatuation Junkie - la suite

Dear!
Si on me l'avait dit, je l'aurais pas cru!
Ben oui, j'ai bien fait d'aller au quiz malgré tout. Malgré l'absence de mon équipe de winners, malgré que je sois arrivée en retard pour pouvoir créer ma propre équipe.
Parce que bon, je me suis installée au bar (vous savez très bien à quel endroit exact du bar!) et j'ai trouvé échoué là un jeune homme abandonné lui aussi, Laurent. Il jouait seul. Alors je me suis imposée histoire de pouvoir jouer au quiz. On a discuté et la soirée a passé comme ça.
Martin dans le coin de l'oeil (de plus en plus prévenant avec moi), Jason à la préparation de mes cocktails, j'étais souveraine en mon royaume.
Et là, cerise sur le gâteau Messieurs Dames, un autre charmant mâle s'approche de mon coin de bar. Il s'installe et alors que j'échange quelques mots avec mes bartender préférés, il me regarde du coin de l'oeil, pas fixement, mais assez souvent quand même.
On finit par se parler, boulot, loisirs, voyages... Et je me retrouve avec sa main sur la mienne. Etonnant pour un homme de 34 ans! Je m'attendais pas à une approche aussi douce, j'ai eu l'impression d'être vraiment choyée, apprivoisée avec délicatesse. Au fait, c'est quoi ton prénom? Laurent.

dimanche 11 mars 2007

Infatuation Junkie


Hey! Pensez vous que je doive m'inquièter?
Je ne pense qu'à une chose depuis ce matin : demain c'est lundi, c'est quiz!

samedi 10 mars 2007

Saint Expédit

Bientôt une semaine que je n'ai pas publié. Que je n'ai pas fait grand chose d'ailleurs. Je vis entre deux eaux, dans l'attente et l'angoisse. Et pour une fois, je ne pense pas à moi en disant ça!
Mon oncle (très proche puisque je ne vois plus mon père depuis 9 ans bientôt) vient de subir une double greffe coeur et rein. Quinze heures d'opération. Quinze heures à attendre, à espérer. Et puis finalement, ça y est c'est fait. Et là, la pression retombe, on espère de nouveau, on y croit.
Mais non, les jeux ne sont pas fait. Tout peut encore changer, il est encore sur le fil du rasoir. Alors maintenant, on se sent con. Con d'avoir cru que tout était joué, sauvé. Con d'avoir été aussi soulagé et heureux pendant une petite journée. Il ne reste plus qu'à attendre, encore.

dimanche 4 mars 2007

Nightmare & Reality

A quoi cela tient parfois l'intégrité...
Jeudi soir, après une soirée poker très réussie, je pars de mon bar préféré. Il est très tard, Jay fait un bout de chemin avec moi, puis je poursuis ma route seule. J'ai l'habitude, je suis une citadine qui ne craint pas la nuit, ni les mauvaises rencontres. Jusqu'à ce soir-là. Un gars s'approche de moi, un créole je pense. Il commence à me parler, me fait son baratin, qu'il est tombé amoureux de moi, et qu'il va me raccompagner. Je sais en général comment désamorcer ces situations. Mais là, il continue et il me suit. Et il dépasse les bornes, il devient vulgaire et m'assène des obscénités. Panique. Je prend mon téléphone et j'essaie de joindre G. qui est toujours au bar. Il ne répond pas, le gars continue son sketch, donc je fais demi-tour et je sonne au bar. Le type ne m'a pas laché d'une semelle malgré mes menaces, et il ne partira pas tant que Martin m'ouvre la porte du bar (qui était fermé depuis un moment déjà).
Quelle trouille, pour la première fois j'ai vraiment eu la frousse. Quel soulagement aussi de me retrouver entourée au bar; G. m'a raccompagné pour finir, mais bien plus tard dans la nuit, parce que nous avons longtemps discuté avec Martin.
Et hier soir, j'ai fait un terrible cauchemar : j'étais armée et je tirais sur "tout ce qui bouge!" Dois-je y voir un lien de cause à effet? Ma résolution, acheter une bombe lacrymo ou un spray au poivre, enfin quelque chose qui me permettra d'avoir l'illusion d'être en sécurité.

vendredi 2 mars 2007

Une pointe de romantisme

En butinant de blog en blog, je suis tombée sur plusieurs messages autour du thème les plus beaux baisers de cinéma. La souricière vous propose sa séléction, j'y ai découvert quelques baisers que je ne connaissais pas. Mais il m'a semblé aussi être passée à côté de très belles scènes, donc je vous propose ma liste de préférés.


Quelque chose d'enfantin
Celui-là, je rêve de le recevoir un jour...
Un peu de mauvaise foi
So Romantic!