mardi 15 mai 2007

Epidémie

Je suis malade. Oui, encore une fois, j'ai déchiré une feuille et je l'ai jeté au vent en attendant que l'un d'eux s'en saisisse. Parce que, une nouvelle fois, je me retrouve le cul entre deux chaises, enfin entre deux tabourets de bar. D'un côté, Tomas, le dernier accostage. De l'autre, Guillaume, mon chevalier servant mais surtout platonique. C'est pas possible d'avoir un mix des deux? Un homme avec la fraîcheur de ses 20 ans et l'assurance de ses 30 ans? Un homme doucement viril, délicatement masculin. Un alter ego savoureusement coquin et bourré de sous-entendus? Merde, je sais que je m'enfonce encore une fois sur une pente très glissante, mais je suis tellement satisfaite par chacun d'eux, chacun à leur manière. Alors, certainement, je suis bien d'accord, mes fantasmes sont voués à l'échec concernant Guillaume. Il ne va pas changer d'orientation sexuelle pour mes beaux yeux, quoi que? Mais pour Tomas? Mon dieu, moi aussi j'ai quinze ans Nina! Mais quel plaisir et quelle douleur exquise! J'ai le sourire aux lèvres, sans arrêt, je ris. J'ai le pied léger et le regard en coin. Je ne lutte plus contre personne, tout me paraît doux. Je regarde en arrière, et non, je ne regrette rien. Je vis.

2 commentaires:

Nina a dit…

Tu t'enfonces sur les pentes toi ? Eh ben....
Blague à part, puisque nous sommes atteintes du même syndrome, appliquons-nous la même règle sacrée : ne pas quitter un homme avec qui on se sent bien juste parce qu'il ne correspond pas à nos représentations archaïques.
Tope-là ?

Griet a dit…

chiche!