mardi 24 juillet 2007

Infatuation junkie

Je le savais.
Je ne savais pas quand ça allait commencer.
Mais voilà, c'est fait.
Et la douleur est à la mesure du plaisir.


Première réelle déception.
J'en fais trop mais j'ai jamais su réagir avec modération.


Son ton, son explication ne m'ont pas convaincu. Peut être qu'il a réellement un rendez vous urgent avec son père. Peut être que celui-ci a réellement un problème dont il doit parler avec lui. Dans ce cas-là, j'ai vraiment l'air con avec mes suspicions.
Mais j'ai du mal à ne pas y voir un premier signe de détachement, d'agacement, de lassitude. Une mauvaise excuse qu'il me sert pour annuler notre soirée. Et il ne prend même pas la peine d'imaginer un scénario crédible. Voilà ce que je pensais il y a dix minutes.
Et maintenant, ma tête de linotte se remet à fonctionner en mode "optimiste" et j'arrive à analyser son discours d'une façon tout à fait opposée.
Oui, il a un souci.
Oui, il m'a dit en raccrochant "je t'appelle pour qu'on se voit dans la semaine !"
Oui, il m'a appelé, c'est déjà ça, il aurait pu me poser un lapin tout simplement.


Putain, avec quelle facilité je suis retombée dans le panneau ! J'avais mis des boucliers partout, dans ma tête, sur mon coeur. Je bloquais le moindre début de sentiment. Et dès que j'ai ouvert les vannes, dès que j'ai accepté l'idée d'avoir quelqu'un dans ma vie, les emmerdes ont commencé.
Je peux déjà le dire : à partir de maintenant, la chute a commencé.

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